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Archives du MCMELUN jusqu'à la saison 2010-2011 - Les activités de la saison 2001-2002

Septembre

28 AG. Elections du Conseil d'Administration et du Bureau 2001.
Après le bilan de la saison 2001, finalement peu riche en grandes sorties même si les sorties du dimanche ont repris du poil de la bête, 21 votants seulement (dont 6 procurations) ont élus au premier tour Carmela, Jean-Mi, Nana et Serge avec 19 voies. Le quorum pour l'élection étant de 12 voies, toutes les personnes se présentant ont été élues.
Quelques voies se sont portées sur des personnes qui ne se présentait pas... Charlot, Jacquot et Casimir ;o))

Le conseil a été présenté par sa Présidente.

Le rythme d'un repas par mois sera conservé.

Deux organisations sont au programme pour l'instant, une Randonnée Verte en avril et un Bouquet Briard en juin...

Une nouvelle saison démarre comme les autres... Le nouveau Conseil a offert sa tournée...
Quand j'ai quitté le local trois membres avaient déjà pris leur carte pour la saison 2002... Dont deux nouveaux... (Bob)

29+30. Bordeaux. Chpt de Dragster
Malgré une météo menaçante, Pollux a réussit à courir... Des soucis d'embrayage l'ont empêcher de tenter sa chance en finale.. Finalement second...

Octobre

21 Sortie du dimanche
6 Personnes dont 5 adhérents ont fait une sortie qui sera à refaire... Sans la pluie !
27 Repas Pizza
11 Adhérents et 6 invités ont dévoré de la pizza à grandes bouchées...

Décembre

09 Cité des Sciences. 5 Adhérents. Le côté original de la sortie a été apprécié...

15 repas de fin d'année. 33 participants (9 non-membres) et un enfant.

Janvier

04 une dizaine de personnes seulement pour tirer les rois...
Faut dire aussi, un vendredi soir et sans prévenir ailleurs qu'au tableau...

Février

Sortie à Orléans

Elle était inscrite au tableau depuis 3 semaines. Le message indiquait bien un rendez-vous à 9h00 pour un départ à 9h15 précise. Ben vous devinez quoi, on est parti plus tard. Par contre, ce sont 19 personnes sur 13 motos et 1 side qui se regroupèrent devant le local du MC, sans que les grilles ne soient ouvertes afin de ne pas compromettre l'horaire de départ.
Une semaine auparavant, Isabelle m'avait demandé si ma moto pouvait l'accueillir, étant l'une des plus confortables pour ménager ses petites vertèbres.

A chacun, une photocopie de carte était remise avec le parcours jusqu'à Orléans, en passant par Amponville, récupérer Fabien et Laurent. Bien entendu, Isabelle était toute désignée pour lire ce road-book ; mais c'était tout à fait inutile car Alain (instigateur de cette balade) ouvrit le cortège de bout en bout. Sur la route, je me gaussais doucement en devinant la taille de la cuisine chez Fabien envahie par 23 personnes. J'en discutais avec Isabelle et nous avons décidé de foncer pour arriver les premiers afin d'avoir une place assise devant un café.
Afin de ne pas compromettre l'horaire d'arrivée à Orléans, Alain avait demandé à Fabien de ne pas faire couler de café.
Si bien que nous sommes repartis au bout de cinq minutes, par un temps froid mais sec. Ce n'est que vers midi, devant la cathédrale, que le soleil a commencé à réchauffer certains et certaines d'entre nous.

A cause de l'office de midi, nous n'avons pu visiter la cathédrale et avons dû nous contenter d'un petit tour à extérieur. Elle a bien sûr de grandes similitudes avec sa petite sœur de Paris et, malgré son imposante stature, est mise en valeur par la taille et la propreté de son parvis.
Comme souvent, les édifices alentour sont aussi de belles factures. Ici, c'est la mairie d'Orléans qui rappelle la richesse du Duché naguère.

Nous n'avons pas tardé à reprendre nos montures afin de visiter le reste de la ville. Force est de constater qu'elle dispose d'un formidable contraste par ses bâtisses cossues de l'époque, enclavées par des habitations et commerces contemporains, démontrant ainsi, si c'était encore à prouver, que prospérité et attrait touristique font rarement bon ménage. Sur 15 motos, il eût été surprenant de ne pas en perdre en sortir d'Orléans, certains ne sachant toujours pas qu'il est nécessaire de regarder ces rétroviseurs sinon les feux rouges deviennent impitoyables. Nous sommes arrivés juste à l'heure dans le restaurant qu'Alain avait réservé pour 15 la veille, avec un menu unique qui nous a permis de déjeuner en peu de temps.

Durant le repas, l'ambiance était parfaite à notre étage et il en était de même au rez-de-chaussée, où s'arrosait un anniversaire.
Durant tout le parcours du matin, j'avais pris mille précautions dans ma conduite en évitant les trous, adoucissant les accélérations, ne freinant que de l'arrière et en décomposant les décélérations, limitant ainsi les secousses afin de préserver Isabelle en un seul morceau. Malheureusement, mes efforts ne furent pas du tout récompensés car elle me fit gentiment remarquer que ma conduite était trop calme... je me traînais. 'Soyez bon avec le b...' Ceci dit, il était prévu que Jean-Pierre, aussi en K1100LT, la prit en moto-stop, ce qui m'a permis de me défouler. Et là, je ne m'en suis point privé, mais sans lecture de carte car je n'avais pas emmené mon sac réservoir.
Aussi, arriva ce qui devait arriver, je les perdis (Ca, c'est ma version). Celle des autres étant légèrement différente sur un point de détail ; ils ont attendu que je fasse demi-tour. Franchement, merci et Bravo Alain pour la réussite de ta balade. A recommencer.

Mars

Pour cette sortie à Chantilly, il y avait la crème du Moto-club. "Je sais, elle était facile celle-là, mais y a des auteurs qui faut bien qui mangent".
Nous l'avions affiché depuis longtemps, car elle était prévue une première fois le dimanche 27 janvier, mais décalée pour cause de très mauvais temps. Effectivement, seuls 3 braves (ou inconscients, c'est selon) osèrent ce jour-là défier les éléments, en allant à la Ferté Alais, au sud de Melun.
J'avais convié un autre club à se joindre à nous pour la deuxième édition. Deux d'entre eux nous ont fait l'honneur de venir, le reste préférant voir une manche nationale de Trial à Maisse.
Ayant récupéré ma moto la veille au soir après 2 semaines d'attente (un peu longues les révisions chez BMW), je me rendais au rendez-vous à 9h00 devant la grille du club. Bien qu'étant responsable sorties en titre, je n'ai jamais été avisé du changement d'horaire. Effectivement, le départ a été reporté à 9h30. Dans ce sens, il n'y a rien de dramatique. Par contre, sur le nombre de personnes inscrites à la balade (12), un seul se sera fait surprendre par l'heure d'été. Tant et si bien que nous ne sommes partis qu'à 10h00 passé.

Qu'importe, le temps magnifique - soleil brillant sur fond de ciel bleu, température estivale accommodée d'une légère brise de printemps - nous a fait oublié ce détail et nous roulions sur la N36 en direction de Crécy la Chapelle, où nous attendaient les premiers virages dans la vallée du Morin. Nous aurions (!!!) dû continuer par l'abbaye de Chaalis à côté de la mer de sable, l'abbaye de la victoire, pour finir à Senlis et ses remparts, afin de s'y restaurer devant la cathédrale. Seulement voilà, certains ont préféré la formule pique nique, toujours sans m'en aviser. "Va falloir que je fasse pèter les galons !!"
Oui, j'ai bien dis "aurions" car au bout de 30 km, ma roue arrière prit le parti de ne plus suivre ma roue avant -Verdict : Cardan HS. Fermant la marche, ce ne fut que bien tard que le premier du groupe me rejoint en dernier ( ?!), après avoir pu goûter aux 3 premiers virages de Crécy "Tout le monde a suivi "
Ce dernier (Jean-Mi) ayant une remorque, il parti la chercher en compagnie d'Alain et revenir avec afin de me rapatrier sur Melun. Il ne me restait plus qu'à me transformer en singe dans le side d'Olivier, cette balade ayant la fâcheuse tendance à me rendre chèvre. Quoiqu'il en soit, je peux déjà dire qu'il y aura une troisième tentative de visiter le nord de Paris, j'ai nommé Chantilly et Senlis.

Vu l'heure avancée à cause de toutes ces pérégrinations, nous prîmes la décision de déjeuner au Club. Certains ouvrirent leur pique-nique, tandis que les autres commandèrent un sandwich grec, telle Nanou qui avait pourtant prit la précaution de m'appeler le matin pour savoir si elle devait acheter du pain. 'ésolé, mais si défaillance il y a, je ne me sens nullement concerné !'

Après le repas, il n'était plus question de garder la même destination pour la balade dominicale, alors nous nous sommes dirigés sur Maisse voir le Trial. Ceci n'eut malheureusement pas l'effet comique escompté, car nous n'avons pas retrouvé le reste le l'autre moto-club. Néanmoins, ils ont quand-même bien dû rigoler lorsque leur espion a cafeté. Quand je pense qu'il roule lui-aussi sur une moto à cardan. "Il y a quelque chose de pourri dans le royaume de Seine et Marne". Je ne serais pas surpris d'entendre parler de cette journée le jour où je me présenterais à leur rallye touristique le 16 juin. Voir peut-être une semaine auparavant, au notre.

La soirée se terminera à sept devant une fondue géante dans le centre de Melun.
De cette journée, j'arriverai à en extraire certaines petites choses très positives, comme l'apparition de David à 14h00 qui avait appris que nous nous baladions tous les dimanches après-midi et mon retour du restaurant en side, non pas comme singe, mais comme pilote - enfin, conducteur. Bref, side-car le retour.

Avril

Sortie dans la Mayenne
Deux jours du côté de Craon

Mai

8->12 Sortie en BOURGOGNE
Super viaduc de cinq jours en Bourgogne - POIVROTS VA !

18->20 Les Vosges
Trois jours organisés par Kzo, là haut, sur la montagne...

Juillet

7 Le Rallye de Provins
Avec dans la distribution

les costumes de Hein Gericke, Béring, etc... Et les décors de Seine-et-Marne et Aube.

C'est ainsi qu'un vendredi soir au moto-club, j'appris que notre homonyme de Provins organisait son rallye touristique ce dimanche. Nous fûmes 4 et Jean-Michel se charge de nous réserver nos places.

Le départ à 9h00 eût lieu à Everly (au sud de Provins) mais qu'il nous fallait arriver plus tôt pour assister au briefing, puis au petit-déjeuner. Comme 3/4 d'heure furent nécessaire pour s'y rendre depuis Melun, nous avons loupé le briefing, mais pas le petit-déjeuner.

Bien que le départ se fut fait de manière échelonnée, ce fut la presque totalité des participants qui s'arrêtèrent à chacune des questions, si bien qu'il me semblait impossible de ne pas trouver les mêmes réponses.

Le parcours eût des avants-goûts de réchauffé dû au fait que nous empruntions des routes de notre dernier Bouquet Briard, mais aussi que nous passions à la Fosse-Corduan, un petit village où nichait le constructeur de Side-cars Choda, avant qu'il n'aille s'expatrier entre Langon et Bordeaux.

Notre Road-Book disait : Cherchez-nous dans Blunay. Bien que nous ne fûmes que 43 motos, les pauvres habitants ont vu défiler 2000 motards dans leur village ce jour-là. Effectivement, nous étions tous (sans exception) à la recherche d'un hypothétique contrôleur dans une ruelle quelconque. Mais qu'est-ce qu'il s'est dit durant le briefing ? Le contrôle était finalement situé 10 km plus loin.

Le premier contrôle-jeu fut placé plus tard, à Trainel. Mais auparavant, il nous fallait trouver le numéro de téléphone d'une entreprise de Travaux Publics. Pour notre malheur, Trainel doit faire 3 fois la superficie de Blunay, alors on chercha.

Sylvain - qui s'était joint à nous - interrogea deux papis assis sur un perron (Non-non, nous n'étions pas en Corse !). A cette heure, peut-être auront-ils compris la question, leurs faces rougeaudes ne laissant planer aucun doute quant à la composition de leur petit-déjeuner quotidien.

Au bout de 3/4 d'heure, force est de constater que nous ne trouverions pas la réponse, et un contrôle-jeu nous attendait à la sortie. Là, un organiseur insistait pour que nous allions boire un verre devant un banc en pierre. Sur ce dernier se trouvait une plaquette de la société BIHR (pierrier en Meurthe et Moselle), avec son numéro de téléphone. Un grand merci d'avoir eu pitié de nous.

Le jeu consistait à " pétanquer " dans des pneus de différents diamètres, permettant enfin de départager les concurrents. Malheureusement, les 0 pleuvaient ce jour-là.

Une fois nos exploits réalisés, nous sommes repartis jusqu'au point repas à Romilly sur Seine. N'ayant pas assisté au briefing, nous avions une bonne raison d'éprouver des difficultés à trouver le restaurant, mais pourquoi croisions-nous des participants dans toutes les directions ?

Enfin sur place et tandis que nous rendions notre Road-Book du matin, on nous en remettait un autre, nous demandant de fournir une photo des inédits de Zidane euh... Zinédine Zidane. Malgré l'engouement Coupe du Monde passé, nous en procurions sans trop de difficultés dans une librairie. Effectivement, pas un magazine de foot, pas une revue de sport (voir pas un article journalistique) n'avait sa photo en illustration. Malgré cela, nombreux furent les participants qui nous en taxèrent une, la générosité étant notre vilain défaut.

Devant le restaurant, le deuxième jeu nous attendait ; un 421 avec des dés géants. (Où qu'il est Dédé ?)

Ne connaissant pas les règles de ce jeu, Heïdi me demanda de les lui expliquer tandis qu'elle lança les dés pour nous claquer un 421 sec !! Merci ma puce, je passe pour une andouille, moi.

Durant le repas gargantuesque (si-si), nous étions attablés à côté d'un groupe de béhèmevistes, doté d'un seul neurone par spécimen. Mais comment pourrait-il en être autrement dans des esprits aussi étroits ? Effectivement, ils ont développé un sectarisme que j'ai toujours repoussé. Mais je n'épiloguerais pas là-dessus car je viens d'écrire suffisamment pour qu'ils puissent philosopher durant plusieurs siècles... avec leurs moyens réduits. En parlant de réduit, ils sont vraiment à mettre au placard.

Oui je sais, j'ai la dent dure mais c'est peut-être parce que j'avais vraiment faim.

Nous repartions du restaurant pour la boucle de l'après-midi en passant par la forêt de Traconne, où nous attendait le 3ème et dernier contrôle-jeu. Armé d'un maillet, nous devions faire preuve de rapidité pour écraser une noix sur un billot débouchant d'un long tube opaque. C'était un jeu de rôle, euh... drôle mais terriblement ardu, si bien que les 0 pleuvaient.

Cette fois encore, de véritables embouteillages se formaient devant les réponses aux questions et j'avoue ne toujours pas comprendre comment les organisateurs firent pour éviter les nombreux ex aequo au classement. Car le seul et unique jeu le permettant fut l'estimation de poids d'un jambon cru à l'arrivée et là, je fus particulièrement mauvais. Que voulez-vous, il y a des gens bons et je n'en étais pas. Qui l'eut cru ?

Ce détail ne gâcha en rien cette magnifique journée que nous a offert le moto-club de Provins et je tiens à l'en remercier et leur assurer de ma participation pour l'année prochaine. Peut-être en 900 CBR pour me dissocier dans un autre type de classement.

19, 20 et 21 Sortie dans le Morvan

Ce fut Laurent l'instigateur de cette sortie dans le Morvan, et plus exactement à Montsauche les Settons, dans un terrain de camping au bord du lac du même nom. Tandis que la première ligne partait de façon très échelonnée durant tout l'après-midi, la deuxième ligne se donnait rendez-vous devant le moto-club afin de faire la route ensemble, à savoir la nationale 6 jusqu'à Avallon, puis les s'coue-la-nouille (1) au travers des bois, en pleine nuit. Ce fut au détour d'un virage que 2 yeux luirent dans le halot de mon phare, traversant la route à toute vitesse. Je montais sur les freins tandis que les autres me suivaient, ignorant tout du danger. Sur place, j'eu le désagréable surprise de m'apercevoir qu'il y avait plus d'un terrain de camping au bord du lac. (On m'aurait menti). Heureusement, les portables fonctionnaient encore et à notre arrivée, tous nous aidèrent à monter nos tentes autour du robinet, en cercle autour d'un point d'eau, comme l'aurait fait les cow-boys pour se protéger des indiens. Cette image n'est pas de moi et je ne tiens pas à en assurer la paternité.

Le lendemain, le réveil sonna et la boulangère passa à 8h00. Nous lui fîmes une razzia sur les croissants, à la grande inquiétude des gens faisant la queue derrière nous. Les croissants appartiennent à ceux qui se lèvent tôt.

Patrick (Pat) commença à nous concocter un parcours au stabylo rose (Le daltonien que je suis te remercie encore) et nous le recopierons tous sur des photocopies de carte. Plus c'était petit, plus on était sûr d'y passer et presque rien ne nous fut épargné. Non pas que cela me dérangea outre mesure seulement, je ne m'étais pas encore réabonné au GPS.

Notre première halte fut à Montsauche même, afin d'y faire les courses pour pique niquer et remplir les réservoir de nos destriers, les vicinales empruntées n'étant sûrement pas équipées de stations service. Le Morvan est un parc régional absolument magnifique, aux portes de la région parisienne, propice à plein d'activité comme les excursions pédestres ou les balades à cheval. Mais ce sera en moto que nous profitions de sa nature, de la verdoyance et la diversité de ses forêts, de la beauté de ses clairières, de ses sites comme le panorama du Rocher de la Pérouse et de ses petits villages pittoresques au charme d'antan (Ah, voir Quarré les tombes et mourir).

Après le pique nique au bord de l'eau, une sieste s'entama, un peu trop longue à mon goût. Il me faudra même employer des moyens que quelqu'une n'a pas apprécié.

Une modification au programme nous amena à visiter Vézelay (où nous fîmes le seul 1/2 tour de la journée, excusez-moi du peu), ses remparts et sa basilique. Cette cité est située sur le parcours des fidèles se rendant au pèlerinage de St Jacques de Compostelle, et nombreuses furent les coquilles pour nous le rappeler. En s'approchant de la paroisse, on pouvait entendre les chœurs entonner ;

A une claire fontaine
m'en allant promener
j'y trouvai Isabelle
qui m' jetait un verre dans l'nez.
Elle n'avait pas apprécier
De se faire arroser.

J'eus un peu de mal à distinguer la suite, mais cela parlait d'une course, une course pour suite.

La visite s'acheva à la terrasse d'un café, comme souvent lorsqu'il fait bon. Pour repartir, nous nous dirigions plein sud par Pierre-Perthuis, le château de Bazoches (la plus belle vue étant encore de la route) et Lormes, pour ravitailler nos montures respectives. Puis, nous nous en retournions vers Montsauche et son camping.

Le soir, nous dînions dans un restaurant situé à 100 m des tentes et dégustions leur menu touristique. Un vrai délice. Au retour, Patrick (pas Pat ou papatte) nous sorti une bouteille avec du " Y'en a aussi " qui fini de nous achever. Heureusement, nous étions au pied des tentes.

Le dimanche matin, le départ fut plus tardif, pourtant la boulangère fut ponctuelle, elle. Et toujours la même razzia sur les croissants, mais cette-fois, nous l'avions prévenue.

Nous sommes donc partis vers 10h00 jusqu'à Montsauche, toujours pour cause de pique nique, puis par des départementales virolantes à souhait jusqu'à St Fargeau et son château, où nous attendîmes Laurent que nous ne reverrons plus. Il n'avait pas entendu que nous nous y rendions et nous avions réussi à le perdre à l'entrée de la ville. De toutes façons, ce fut ici que le groupe se sépara, Pat, Christine, Papatte et Catherine rentrant directement, Heïdi et moi préférant visiter Guédelon, accompagné d'Isabelle qui nous quitta à l'entrée. Situé au cœur d'une ancienne carrière boisée, Guédelon est un village de l'an mille habité par un comité scientifique composé d'une trentaine d'archéologues, médiévistes et d'historiens de l'art. Ils ont en charge de construire un château fort dans le respect des techniques du XIIIème siècle et le savoir-faire des métiers tels que tailleur de pierre, vannier, forgeron, maréchal ferrant, potier, charpentier, éleveur, cordier...

Sans parler d'une véritable remise en question de l'existence de ces techniques heureusement dépassées (Echafaudage, engins de levage, bacs à chaux pour le mortier, appareils de mesure et de nivellement...), ce programme de 15 ans parrainé par l'Etat et le Conseil Général a pour but de comprendre, vérifier et expliquer leur emploi.

(1) S'coue-la-nouille : Passage étroit à mi-chemin du sentier muletier et du chemin de Grande Randonnée, ayant la particularité de secouer.

28 Sortie dans l'Yonne

Une petite sortie dominicale bien sympathique, sans parcours pré établi et sans autre but que de se balader à moto au hasard de différentes départementales qui ne manquèrent vraiment pas de charme.

Août

4 900 CBR, noire, paire et " gagne "

Le matin, j'escortais une course cycliste (en béhème évidemment) et il se passa quelque chose de jamais vu en 14 ans ; le premier peloton rattrapa le second en lui prenant un tour complet, tout le monde franchi la ligne d'arrivée en même et les commissaires ne purent départager les premiers. Il s'en suivi une confusion qui ne manqua pas de cocasserie. " Que le premier monte sur l'estrade !" Cocasse que je vous dis !

Pendant ce temps, une partie du club s'était donné rendez-vous le matin à 10h00 pour une balade comprenant la visite du Donjon de Vez, situé au Nord-Ouest de Villers Cotterêt.

Ainsi, j'avais prévu de les rejoindre, après être retourné chez moi sous une pluie battante, pour changer de monture (pas les lunettes). Ce fut alors que Jean-Michel me téléphona pour se donner rendez-vous et rejoindre tout le monde devant le donjon, en empruntant un parcours qui débuta par la Francilienne et fini par un chemin herbeux et caillouteux. Je sais bien que l'on est arrivé à labours, mais Jean-Mi, ce n'est pas marqué Massey Fergusson sur mon carénage.

Le donjon, dernier vestige d'une forteresse, abrite aujourd'hui 79 sculptures venant de différents horizons, représentant divers animaux comme un sanglier (nommé sanglier), un oiseau aux couleurs que l'on ne trouvera jamais (appelé oiseau), un Dimétrodon (oiseau préhistorique au ventre vide), de nombreux Minotaure et une foule d'autres choses sorties d'esprits plus ou moins délirants. Nous en repartions ensuite par des petites routes jusqu'à Melun, passant par le château de Pierrefonds et le wagon de l'Armistice de 1940 à Rethondes, malheureusement trop tard pour le visiter. Ce wagon (aujourd'hui une copie) fut le même qu'en 1918, les Allemands prenant là une revanche sur leur défaite de la première guerre mondiale.

Durant tout le retour, il n'a pas plu une seule fois, hormis un crachin dans la clairière de l'Armistice.

La 900 CBR est une machine exceptionnelle pour ceux qui se moquent d'être trempés dès les premières gouttes et courbatus au bout de 300 km. Ce qui représentait une paille sur ma béhème me paru une poutre sur mon cheval noir nommé Tornado (Le cheval de Zorro, pas l'aspirateur). Et je vous prie de croire que de rouler sur une poutre à de quoi vous casser le dos et restera sans comparaison avec le confort d'un lit de paille. Mais je n'en ferais pas tout un foin, bien que je préfère ce genre de meule.

Pour conclure, je dirais qu'il va devenir nécessaire de préciser de venir aux balades avec le réservoir plein et des plaquettes encore garnies. Mais comme je n'aime pas faire de délation, je compte bien que l'intéressé roulant en Yamaha se reconnaisse