J'y étais- Randonnée Verte à Larchant 09+10.1994.
Heureusement pour nous, André, notre sympathique adhérent possède une ferme (élevage canin) et une grange suffisamment grande pour organiser le camp de base de la randonnée.
Samedi, sous un soleil quand même glacial, nous nous retrouvons donc sur le coup des dix heures pour ranger, nettoyer, préparer le coin repas, le coin inscription, les lots, la carrière... Bref tout ce qui va faire d'une Randonnée Verte une GRANDE Randonnée Verte. Entre le transbordement de la nourriture, le rangement de ce qui encombre la grange (tracteur, charrette, paille...) la pose des tables, etc. nous n'avons pas le temps de nous ennuyer. Et en plus, il faut aller chercher de quoi nourrir les joyeux membres... Le soir, on attend au Club une personne de Rouen qui ne viendra pas...
Dimanche, le temps est bouché. Il fait aussi froid que la veille, si ce n'est plus mais il y a déjà du monde. Nos participants, en Trail ou en Enduro, équipement flambant neuf (c'est le début de la saison... Ou la fin de l'hiver) ou maintes fois porté se pressent autour de Gilles pour les inscription ou de la table pour le petit-déj. Comme c'est bizarre, le MCP n'est pas le dernier ! Ils sont venus cette année à quatre motos, plus un 4X4 de "ravitaillement" qui les retrouvera aux points contrôles et à certaines intersections route-chemin.
Manque de chance, il commence à pleuvoir (et même à neiger !!!) lorsque l'on donne le départ, après le classique briefing. Vu le temps, je ne pense pas que les piétons, cavaliers et autres cyclistes vont être gênés par nos... 28 participants dont une participante et un 4X4 (un autre, qui passe par les chemins lui, même si on a un peu aménagé son road-book).
Dès le départ, certains partent le couteau entre les dents (pas pratique avec un intégral, fut-il cross)... Du mauvais côté ! Ont-ils lus le road-book ? Il y en a même qui ne partent pas tout de suite (problème d'allumage) et d'autres qui tombent au bout de cent mètres de... Boue.
Je pars à mon premier point de photos, sur la route de St Pierre. Au premier contrôle, le jeu s'est déroulé sous et sur la neige ! Le temps passe, et je ne vois toujours rien venir par le chemin. Le ravitaillement (la R18) passe à l'aller sans que je n'ai vu personne. Au retour, après les courses, il y en a cinq qui sont passés : le premier passe bille en tête. Je ne le reverrais qu'au point repas dans les conditions que je dirais plus loin. Il m'informe d'un "léger" problème : depuis les reconnaissances, il a beaucoup plus et les chemins sont noyés sous l'eau mais surtout il y a un arbre en travers, et on ne peut pas le déplacer. Il est passé au dessus avec son 250 XR je crains le pire pour le SuperT. Heureusement je vois arriver deux motos en sens inverse : Luc et Laurent. Je les envois aux nouvelles et plus rien... En fait, il vont rester sur place et aider les autres motards à passer leur machine au dessus de ce satané arbre, dans l'eau jusqu'au genou. Que dire de ce XR qui croyant bien faire veut passer à côté et se retrouve enfoncé jusqu'à la selle (un membre du MCP pour ne pas le nommer). Enfin, tout le monde est passé. Mais je suis déjà au contrôle suivant. Première séance de TT pour le VFR, les sculptures du A59 ne sont vraiment pas géniales sur le sable humide. Mais vu l'état du carénage (toujours... dans ma cave à cette époque) je ne prend pas trop de risque. Le premier concurrent est passé... Sans s'arrêter ! Les autres vont s'essayer au lancer de balle de tennis sur conserves, et sous la neige. Arrive le 4x4 participant. Il a fait demi tour à l'arbre (vous imaginez vous, Luc et Laurent sous une Jeep Wrangler pour pousser ? Moi non ;o)). Le pire, il n'avait pas de treuil...
Il manque beaucoup de monde à l'appel lorsque arrive Gilbert et le MCP. Précédé comme il se doit du 4x4 de "ravitaillement" : cigarette, alcool, nourriture... Tiens, pas de filles... En assistance c'est 10/10 pour le MCP ! Le problème, c'est que Gilbert jouant les camions balais, et essayant de faire démarrer le XR, on attend depuis un moment avant de le voir arrivé. Je vais aux nouvelles à la ferme pour savoir le nombre des abandons. Je croise en arrivant des motos qui rentrent chez elles (il reste encore une boucle à faire normalement). On décide donc de relancer le MCP sur les pistes. Gilbert profite d'une flaque d'eau pour transformer mon VFR en VFR Paris-Dakar (même si la couleur sable n'est pas des plus seyantes...).
De retour au point repas, j'apprends que près de la moitié des participants ont abandonné pour la matinée. Le DR 650 qui avait eu du mal à démarré est HS (allumage) il fait trop froid pour une grande partie et c'est trop dur pour les autres. Manque de chance, la féminine arrête mais doit attendre le retour de son ami qui fait la boucle de l'après-midi.
Je mange vite fait car j'ai d'autres points de contrôle à couvrir cet après-midi. Au moment de partir, arrive le fameux premier. Il a fait la boucle complète sans s'arrêter ! Et dire qu'il avait peur de tomber en panne sèche et qu'il nous avait apporter un bidon !
Et c'est reparti, sous la pluie bien sur. Je vais d'abord au contrôle de Laurence et Pollux (et Olivier) : épreuve de lenteur sur sol boueux. J'ai suivi le chemin tant qu'il y avait des pierres mais je dois abandonner à une cinquantaine de mètres, cela glisse beaucoup trop. Décidément les 59 ;o)... J'ai quand même droit aux félicitations des Verts quand ils voient jusqu'où je suis allé. Certains doivent me prendre pour un doux dingue. Passe Yves et son KLE sponsorisé par Vénilia (il a retirer ce qui casse et mis de l'autocollant pour protéger ce qui reste). Visiblement, il en a marre et regrette son XT 500 : remontes-le ! Il se paye même une petite chute dans la "spéciale" (3m en ligne droite à faire le plus lentement possible). Une de plus dans la journée. Je vais ensuite au bas du département (voir même déjà dans le Loiret) pour retrouver Luc et PW, pour une épreuve de tir. Luc a des Sandwiches d'avances, ce qui me permet de mieux me nourrir que le Bolino bien maigre que je me suis taper vite fait à la ferme. Il a aussi une petite bouteille de gnole, bien appréciée du MCP en panne de... Munitions. Malgré cela, on s'amuse comme on peut avec les plombs et les résultats variés, autant que les positions de tir des Verts.
Retour à la ferme en passant par le dernier contrôle avant la carrière (Gilles et Pollux), en ayant quelque peu débordé, de ma route "normale". En fait, je me perd et remonte presque jusqu'à Nemours et me trouve sur la bonne route par le plus grand des hasards !
De retour à la ferme, il manque encore du monde ! Ils sont rentrés ou dans la carrière à regarder leurs petits camarades s'éclater (dans tous les sens du terme) sur, sous, dans le sable blanc.
Remise des lots, pot de la victoire et apparition tardive du soleil, pour le rangement
Bob
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