Vendredi 19h30 (environ ;o) )
J'arrive en vue du MC, une moto à gauche, les motards à droite, regardant couler la Seine. Ce sont Christine et Pat' avec qui nous allons faire la route. Nanou est déjà partie, Fafa est calée derrière moi, les autres nous rejoindrons demain.
La route se passe sans problème jusqu'à... Orléans !!! A partir de là, la pluie nous rejoint pour ne plus vraiment nous quitter jusqu'à l'arrivée...
Arrivée de nuit, trempés, à 2h30, pour planter les tentes sous la pluie à la lueur des phares et des lampes torches. Mais non, Nanou a dégoté une caravane pour la nuit. La première nuit se fera donc au sec... Courte mais sèche.
Samedi 11h.
Les autres arrivent enfin, on les attendais plus tôt. Brice, Gilles, JP et Tino, mais sur trois motos seulement. "Le VFR nous a lâché". Bon, il a choisi de faire des siennes dans Cholet, pas sur l'autoroute. Verdict : "LA" maladie des VFR, le régulateur. Nous allons retourner à Cholet pour le récupérer et vu l'heure, y manger. J'ai l'impression que tout le week-end va se passer à manger ! Je vous conseille les resto de Cholet le samedi midi : ils sont presque tous fermés ! Finalement, Tino nous servant d'interprète, c'est un resto portugais qui nous restaure...
Le soleil apparaît...
Le repas étant plus long que prévu, c'est "trop tard" que nous repartons voir le Mont des Alouettes. 231m au dessus du niveau de la mer, un moulin en activité, la chapelle des Vendéens, des cars de touristes, des ânes... Il se fait bien tard, vite, direction la mer.
Bourgenay. Je voulais faire une photo, avec les motards posant devant la crêperie "les Mouettes" -la mouette étant notre logo- mais manque de chance, elle n'existe plus. Zut, encore un peu de mon passé qui s'efface. On est quand même allé trempé les bottes (!) dans la mer, fait pas 20° dehors et jouer avec les crabes -hein Pat'- mais déjà il faut repartir, les places ne sont réservés que jusqu'à 21h30 et il faut manger avant d'y aller. Prévoir son repas n'étant pas à la portée des premiers motards venus, c'est sandwichs pour tout le monde juste après l'entrée. Et avant les portes.
La tribune a grandement changé depuis la dernière fois que je suis venu (c'est la troisième fois que je vois le spectacle), le décor aussi, un peu. 13500 places dans les gradins, et pas beaucoup qui resteront vides. On attend le début assis sur un banc, la nuit tombe, le froid aussi.
Enfin le spectacle commence, j'espère qu'il ne pleuvra pas comme il y a douze ans (un orage énorme, je n'ai été sec que deux jours plus tard ;o) ) Mes bottes n'ont pas encore séché depuis vendredi soir. Heureusement, le temps reste clément, frais, voire froid, mais clément.
Standing ovation à la fin du spectacle, franchement, pour des bénévoles, c'est du grand art. Fafa est bluffé par le travail des enfants. Non, je ne vous dévoilerais rien du spectacle, allez-y, cela vaut le coup d'œil.
Après une recherche effreiné et à la lampe de poche, de ma clé de U - heureusement après que je l'ai ouvert - retour au camping... Le sommeil occupe déjà largement nos yeux. On arrive après la fin d'un concert de Renaud (au fin fond de la campagne vendéenne, même pas un chef-lieu de canton !)... Restent juste des spectateurs murgés grave et les roadies qui démontent. Le tout dans un vacarme à peine descriptible.
Ceux qui ont fait la route ce matin -RDV à 5h sur l'autoroute quand même- sont très fatigués et s'endorment de suite, mais les autres... Et je fais partie des autres !!!
Dimanche 9h
Réveil la tête dans le C... Où sont ces andouilles que je leur mette la tête dans le pot de mon VFR !!! Tiens, en voilà trois, typés "24h du Mans" qui pour réveiller leurs copains démarrent leur trois motos et les font vrombir -moteur froid bien sur. Vais me défouler moi. GRRRRRR !!!! Bon, finalement, ce ne sera que verbale. Je vieillis ;o)
Direction le Grand Parc. On nous a déconseillé d'y aller le jour où il y a un spectacle le soir : trop de monde. Ben vu la foule aujourd'hui, qu'est-ce que ce doit être !
Retour sur le parking pour rechercher ma clé à la lumière du jour... Pas plus de résultat... Et un U à la benne, un... A l'entrée, on nous a distribués le plan et les horaires des animations. On se précipite -lentement, en flânant entre les volières- pour voir le spectacle de vol de rapace mais c'est déjà trop tard, les portes ont été fermées dix minutes après avoir été ouvertes !!!
Faut donc se rabattre sur autre chose. Ce sera le "fort de l'an mille", après avoir visité le village médiéval. Comme tout au long de la journée, la visite se fait en groupe et ordre... Eclatés ! Des fois on se perd au détour d'un chemin, d'autre fois on se retrouve. On va même croisé les trois compères Brice, JP et Tino qui ne sont pas venus en même temps que nous. Christine et Pat sont plus haut dans la file mais nous ont gardé des places dans la tribune. Impressionnant cette attaque de vikings.
Ensuite, sans perdre une minute, direction "l'attaque du château fort", la nouvelle animation. Surtout ne le ratez pas, très "fort" ! Quelques gouttes et des nuages gris nous font craindre le pire mais vu la couleur de peau de certains ce mardi -rouge fluo- le soleil a vite repris ses droits.
Avant le repas, visite du village XVIIe. Il venait tout juste d'être créé il y a douze ans et j'aurais du y passer la soirée après le spectacle, avec les acteurs. Mais bon, je le découvre aujourd'hui... Chaque maison abrite un artisan. L'ébéniste est vraiment celui qui nous a le plus bluffé.
La visite de l'armurerie a "presque" permis à note secouriste de se porter, tel le preux chevalier descendu de sa fière monture, au secours de la jolie vendeuse mais bon, c'est raté.
En grand spectacle, il ne nous reste plus que les rapaces, ce sera pour la fin de l'après-midi. D'ici là, repas (fait faim, il est plus de 14h) et le reste. Pratique les horaires pour s'organiser. Organisez vous qu'ils disaient...
De retour au village du fort de l'an mille, force est de constater que les Vendéens des anciens temps étaient bas de plafond. Les portes sont basses, les poutres maîtresses aussi. J'aurais du garder mon casque moi...
Pour les rapaces aussi d'ailleurs, tant il volent bas ! Très bas. Cris des femmes survolées en rase-mottes. Ils nous en posent même sur la tête !!! Le seul problème, c'est l'attente, sous le soleil, dans une arène. Et ce même soleil qui nous ôte une part du spectacle, tant il brille et nous empêche de regarder un bout du ciel. Prévoyez de vous asseoir dos au soleil quand vous irez.
Séquence émotion, un vautour, après son spectacle, fait du rab. Il a senti un gâteau sous les banc et échappe à la vigilance de ses maîtres. Pour venir manger entre mes bottes ! A la fin, les "montreurs" s'en vont et il reste là.
"Hé, Ho, partez pas, il en reste un !!!"
Un petit passage à la roseraie car il est bientôt l'heure du rendez-vous aux motos. J'ai confirmation de l'état avancé de mes allergies. Fafa, Nanou et Gilles s'extasient de fleurs en fleurs, tels des papillons, à la recherche de celles qui ont le meilleurs parfum et moi... Je ne sens absolument rien !
Ca y est, c'est l'heure, il faut quitter, rompu mais à regrets ce parc qui mérite bien une visite sur plusieurs jours. Surtout si comme contrairement à nous, vous arrivez à temps pour réserver votre place aux restaurants avec spectacle. C'est ce que nous avions d'abord l'intention de faire mais vu comment nous avons navigués d'animation en reconstitution je ne crois pas que nous aurions eu le temps de tout voir. Même si le repas est valable et le spectacle de la qualité de ceux auxquels nous avons participé...
Quand je pense que le CE de la boîte où je bosse depuis mardi (avec les cernes consécutives au week-end, j'ai du leur faire peur) organise une sortie ce week-end, avec visite du parc dans l'après midi et spectacle le soir, Venise Verte le lendemain... Ils vont certainement rater une bonne partie du parc !
Ce soir, repas à l'auberge à côté du camping, on va se faire dorloter et dodo, enfin une nuit complète !
Lundi 11h30
Les tentes sont pliés, le camping payé -par le MC, merci le MC- il est temps de prendre la route du retour, sauf pour Nanou qui part en vacances... Bonnes vacances !!!
A Saumur où nous nous arrêtons pour manger, Christine et Pat' nous quittent, pour rentrer au plus tôt.
Sur l'autoroute, nous perdons Brice et Tino. JP, perdu au même moment, nous rejoint un peu avant le ravitaillement.
Gilles, qui ne sort pas à Orléans nous quitte à ce moment là.
Pithiviers. JP aperçoit Tino en train "d'évacuer le stress" allongé dans l'herbe. Ils se donnent rendez-vous à une terrasse de Malesherbes.
Donc, à Malesherbes, c'est au tour de JP, le dernier de mes suiveurs du week-end - j'ai toujours ouvert la route- de nous quitter et nous finissons la route tous seuls. Enfin tous seuls, envoiturage de plusieurs kilomètres à l'entrée de Melun, nous ne sommes pas si seuls que cela.
Décrochages des bagages, omelette, il est tard, dodo. Combien de jours pour s'en remettre ? Ce vendredi, c'est pas encore cela !!!
Bob.
Présents :
- Christine, Fafa et Nanou pour les filles
- Brice, Gilles, JP, Pat, Tino et moi pour les gars
Excusés :
- Carmela (suite à sa chute très douloureuse au freinage du rapide) et Nico
Pas excusés :
- les autres ;o)
PS: Pour le spectacle, prévoir des vêtements chauds et surtout étanches. Parce que plusieurs heures trempés, sur des gradins, sans bouger est une torture abominable, j'ai donné. Le sac poubelle grande taille est un excellent palliatif à la combinaison de pluie.