J'y étais- 7e journée side-cars.
Pour certains organisateurs, cette septième Journée-Rencontre Side-Cars / Motos / Moto-Clubs (que ne faut-il pas faire pour ménager les susceptibilités ?) débuta le 24 septembre au soir. Au menu, Choucroute ou Pizza, bière Ch'ti et vin rosé, ainsi que rires à volonté en compagnie d'un couple Tourangeaux et d'un autre, Orléanais, qui récidivait l'expérience de se reposer (vraiment ?) à la salle le jour J-1.
Au petit matin, le réveil se fit au chant du train et d'un 2 temps venu avec 3/4 d'heure d'avance. Très rapidement; le terrain se rempli. Après le petit-déj., le briefing, puis le départ à 10h00 pile.
Ce fut ce moment que choisirent deux sides pour pointer le bout de leurs phares : Hervé L et Dominique B. Après une expédition expresso (expressément expédiée), nos deux alcooliques... Acolytes enfournèrent leur marmot respectif dans leur panier et se joignirent au cortège long d'une cinquantaine de motos, neuf sides et deux voitures !!!
Tout semblait se dérouler à merveille quand la moto de Florence nous fit un caprice. Le démarreur donnant quelques signes de faiblesse (et moi qui poussait pour démarrer dans les graviers aussi...) elle prit la (sage) décision de nous abandonner. Par bonheur, elle refit son apparition à Perthes, en compagnie d'une fille... en side-car (et trois motos, qui tournaient depuis une heure dans Melun malgré le fléchage. Mais rien de surprenant à cela, j'avais croisé du côté de la table du Roi un side, que Nounours ramènera à bon port...). Sans doute avait-elle bercé son VFR sur la chanson "Caprice, c'est fini !".
Gérard apparu en court de route (un Yves bis !) avec son Méga-Comète.
Après les dernières commissions, égal à moi-même, je repartis sur mes traces afin de récupérer les panneaux à l'entrée du MC (quand on n'a pas de tête...) Je me dirigeais ensuite "en avant toute" vers le point repas situé devant le Château de Chamarande.
J'y arrivais avec seulement vingt-cinq minutes d'avance sur le cortège, afin de réserver un peu de place sur le parking. Peine perdus, car il était déjà bien rempli et ce ne fut pas notre arrivée qui améliorèrent les choses.
Jean-Mi. m'apprit alors qu'un drame avait failli se dérouler à Jarcy. La side-cariste après avoir déjanté de l'avant, termina sa course folle dans un mur (tiens, une maladie de side-cariste. Et y a-t-elle gagnée une crève ? cf. le petit-rouge" au début du texte). Beaucoup de peur (surtout pour son gamin qui tapa le pare-brise) et un peu de casse. Si bien qu'Alain et Manu se dévouèrent en restant auprès d'elle (pour la réparation). L'incident engendra un retard d'une demi-heure, nous permettant de respecter l'horaire à la perfection. C'est vache, mais c'est dur la vie.
Sur le parking ombragé, la bonne humeur fut de mise. Chacun sorti son pique-nique et se dispersa dans la nature sur des bâches ou des tables. Fallait bien qu'on s'organise ! Sur place, nous pûmes contempler l'attraction première: le bal offert par les enfants et principalement Emilie, essayant de courir avec des jambes de quatorze mois à peine. Au journaliste venu l'interviewer, elle répondit : "du haut de mes quatorze mois, cinquante motards me contemplent".
Un peu avant de repartir à 14h comme prévu (cette journée, on vous l'a préparée comme des professionnels) je m'en allai à l'aérodrome de Cerny afin d'ouvrir l'accès au parking.
A mon arrivée, une surprise m'attendait : personne n'était au courant de notre venue. Mais grâce au propriétaire, Monsieur Jean Salis, ainsi que son personnel très conciliant (qu'ils en soient ici remerciés), les problèmes furent vite aplanis. Ils nous permirent d'utiliser le parking clientèle et nous vendirent les entrées au musée au prix de 500F au lieu de 1600F. Ce fut finalement un groupe de 45 personnes qui le visitèrent, accompagné en prime d'un guide passionné et passionnant, nous faisant découvrir les merveilles habitant ces hangars. Nous y découvrîmes des pièces uniques venant du monde entier comme l'avion personnel du Général de Gaulle ou celui de Roland Garros, le quatrième exemplaire d'un Blériot construit récemment grâce aux plans des précédents, un avion propulsé par un moteur de Coccinelle (qu'est-ce que tu dis, Faby ?), un autre équipé d'un moteur russe avec le bruit caractéristique qui lui vaudra le surnom de "machine à coudre", un planeur à réaction (!?!), l'avion ayant servi au tournage du film retraçant la vie de St Exupéry, celui utilisé dans l'As des As, un Caudron récupéré en Europe de l'Est, alors que la presque totalité fut décimé par les Messerschmit de la seconde guerre mondiale, un avion russe de 1800 ch, un Corsair (avion cher à Greg "Pépé" Boington), etc. Au total, soixante cinq spécimens, tous en état de vol. Tous sauf un. Le projet tout en contre-plaqué d'un amoureux voulant permettre aux voitures de prendre l'air. Elles devaient s'engouffrer dans ce qui ressemblait à une soute et... Le seul essai qui fut réalisé permit un vol de 30 mètres. Ce qui n'est pas si mal quand on sait que Clément Ader en parcouru le double le 9 octobre 1890, à bord de sa "Chauve-Souris", réalisant ainsi le premier vol en aéroplane, baptisé à l'époque "plus lourd que l'air" en contradiction avec les Montgolfières (et autres ballons), seules aptes à quitter le sol.
Ce musée, à 100% privé, dispose de ses propres ateliers qui entretiennent et réfectionnent les joyaux entreposés. La mécanique, le menuiserie bois (?) et l'habillage en toile de lin pour le fuselage et les ailes, ainsi que la peinture, n'ont plus de secret pour ces rêveurs icariens. Je ne pouvais m'empêcher de rattacher ce que je voyais à la série télévisée "les Faucheurs de Marguerites".
Encore merci Monsieur Salis et félicitations pour votre collection (Fabienne, doucement la censure !!! Mon exposé sur ce musée faisait bien douze pages !!!)
Comme prévu, la halte de Cerny dura jusqu'à 16h30 et tout le monde fut de retour à la salle où Olive et Flo eurent servi le verre de l'amitié (quand j'vous dis qu'avec le MC, on passe de bons moments. Ben croyez-moi. Pour tout ce qui est apéro, c'est nous les experts).
Là, Fabrice nous attendait quelque peu en retard. Pourtant, nous avions glané une heure supplémentaire de sommeil durant la nuit, grâce au décalage horaire.
Pour finir, je ne m'étalerais pas sur l'ambiance avant de se quitter (évidemment extraordinaire) ou sur les personnes présentes ce jour-là, Bob le ferait bien mieux que moi en compulsant son concours à la c...! (Fabienne ! T'abuses avec ta censure !!!) (Gilles, maintenant c'est Bob qui s'occupe de la censure de tes textes de m...!!! ;o))
Gilles
Retour au sommaire du numéro... Article Précédent Article suivant