J'Y ETAIS. 9 mai 1993 - Rallye Touristique - Ecurie Orléans:
7h30, RDV à L'Obélisque de Fontainebleau. Trois motos au départ, cinq personnes complètement folles qui vont affronter cent kilomètres de brouillard (!!!) pour se rendre au point de départ : François, Nounours et Olivier, Fabienne et moi.
Après un petit-déj. bien mérité le départ est donné. Un questionnaire pour rejoindre le premier point de contrôle, avec des questions et des énigmes pour trouver son chemin. Le problème pour ceux qui se perdraient, c'est que la suite du parcours est donné au point de contrôle ! Heureusement pour nous, après avoir quelque peu galérer dans Orléans (mais le pire reste à venir) nous parviendrons à rallier le contrôle en dernier, et sous la pluie ! Premier jeu au bout de cinquante kilomètres (!) peser un sac. Il est midi et demi et il reste une cinquantaine de kilomètres avant le point repas. La route, bien glissante, nous réserve de belles surprises et des frayeurs pour les deux XJ. Après, pour moi, une glissade de la roue arrière dans un tournant, François s'offre une séance de moisson dans un champ de blé !
Nous récupérons le dernier Road-Book et un questionnaire moto très GP. Dommage, cela n'intéresse pas tous le monde. Il aurait mieux valu mixer avec des questions de connaissances plus générales.
De retour en Seine et Marne sous le soleil, le point repas est accueilli avec soulagement. Nous avons fait un centaine de kilomètres, il en reste autant pour revenir. Nous mangeons à la base de Buthiers (!). Apéro, repas bien arrosé (non, non, pas par la pluie...), café et jeu. Pousser une bouteille sur un plan incliné.
Après avoir passé près d'une heure (!) dans Malesherbes pour trouver les réponses aux questions (merci à la personne du Syndicat d'initiative qui a eu la gentillesse de nous renseigner alors que son office était fermé) nous repartons sur la RN152, pour une dizaine de kilomètres. Heureusement pour nous, le radar était pour ceux qui remontaient d'Orléans. Deux coups de tampons plus tard (et un orage de belle facture) nous rejoignons Orléans par la RN20.
Enfin, nous arrivons à l'arrivée. En meilleur position que ce matin, il reste sept motos derrière nous (sur quatorze). Quand tous le monde est là, les réponses aux questions sont publiées, non sans contestations d'ailleurs, le MCMS n'étant pas le dernier, preuves écrites à l'appui. Olivier qui doit retourner à la caserne nous quitte avec la moto de Nounours.
La distribution des lots (les mêmes pour tout le monde, pas de jaloux) nous réserve une bonne surprise. Nounours est classé cinq, François quatre et moi trois. Le MCMS a gagné une coupe ! J'en profite pour faire un peu de pub pour le Bouquet (on y gagnera un participant).
Malgré cela, la constatation s'impose d'elle même : nous ne reviendrons pas avant que l'organisation ne fasse des efforts pour revenir au niveau de sa réputation. Trop long, trop cher, (cent dix francs pour un motard et sa machine), mal organisé (les réponses à cinq questions sont fausses alors que les réponses étaient faciles à trouver car écrites ou visibles, les indications du questionnaire étaient trop évasives pour ne pas se perdre dans Chécy (merci le motard ex-pompier) ou Malesherbes (re-merci la dame du Syndicat).
Heureusement, il reste la gentillesse des organisateurs et leur bonne humeur, même si cela ne suffit pas à redresser la barre.
PS: la nuit, il y a un radar à Malesherbes dans la descente, devant le château !
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