Septembre
27 AG. Elections du Conseil d'Administration et du Bureau 2003.
Après le bilan de la saison 2002, bien plus riche en grandes sorties même s'il n'y avait que quatre personne au Bureau, 30 votants sur 43 -Kévin est trop jeune pour voter- (dont 10 procurations) ont élus au premier tour Alain, Christine, Jean-Mi, Nana, Nanou,Pat, Patrick -un nouveau au Conseil- et Serge avec 29 voies chacun. Le quorum pour l'élection étant de 16 voies, toutes les personnes se présentant ont été élues.
Un bulletin a été déclaré nul, empêchant le carton plein pour tous.
Le conseil a été présenté par son Président, ainsi que les prévisions.
Le rythme d'un repas par mois sera conservé.
Deux organisations sont au programme pour l'instant, une Randonnée Verte et un Bouquet Briard... Comme cette année le Conseil est plus étoffé, il se pourrait que l'on voit le retour du rallye de Nav...
Une nouvelle saison démarre comme les autres... Le nouveau Conseil a offert sa tournée...
Quand j'ai quitté le local douze membres avaient déjà pris leur carte pour la saison 2003... Dont quatre nouveaux... (Bob)
27 Elections
Un grand merci à l'ensemble de l'ancien bureau qui, malgré leur manque d'effectif (4 personnes) ont réussi à garder au calendrier nos 2 manifestations phare ; la randonnée verte et le Bouquet Briard. Malheureusement, le rallye de navigation disparaîtra. En contrepartie, cette année fut l'une des plus riches en balade le dimanche après-midi et nous avons figuré à 14 adhérents sur le rallye touristique de Nandy, 4 sur le rallye de Provins et 4 sur le rallye de la Gendarmerie. Mais le progrès vint surtout de toutes nos sorties du week-end ou sur une journée complète, telles :
- Un 1er essai à Chantilly, transformé par La Ferté-Alais le 27 janvier (3 personnes - 3 motos)
- Orléans le 17 février (21 personnes - 14 motos)
- Un 2ème essai à Chantilly, non transformé pour un trial à Maisse le 31 mars (12 personnes - 12 motos)
- La Mayenne les 13 et 14 avril (8 personnes - 7 motos)
- La Bourgogne du 8 au 12 mai (3 personnes - 3 motos)
- Les Vosges du 18 au 20 mai (19 personnes - 14 motos)
- Le Rallye de Nandy le 16 juin (14 personnes)
- Chantilly 3ème et dernier essai, transformé le 23 juin (8 personnes - 7 motos)
- Le Rallye de Provins le 30 juin (4 personnes - 4 motos)
- Le Château de Vernon dans l'Eure le 7 juillet (4 personnes - 3 motos), transformé en balade dans la vallée de Chevreuse pour des raisons aussi obscures que celles qui nous ont amené à tenter 3 fois la sortie à Chantilly.
- Repas Barbecue et feu d'artifice le 13 juillet
- Le Morvan du 19 au 21 juillet (8 personnes - 6 motos)
- L'Yonne le 28 juillet (8 personnes - 7 motos)
- Le Donjon de Vez dans l'Aisne le 4 août (10 personnes - 8 motos)
Après le recensement de nos activités, vint le bilan financier qui révéla l'excellente santé de notre trésorerie, ainsi que le bilan FFM.
S'en suivit le vote (presque à l'heure) et comme dans une république bananière, les 8 personnes se présentant furent élues à presque l'unanimité. Presque car un bulletin fut déclaré nul.
Ce fut ainsi que notre Conseil d'Administration se compose aujourd'hui de :
- Serge (Kzo) - Autoproclamé Président
- Alain (Nunuss) - Vice-Président
- Christine (Dame Cricri) - Trésorière
- Isabelle (Nanou) - Vice-Trésorière
- Nathalie (Nana) - Secrétaire
- Patrick (Pat) - Responsables Logistique
- Patrick (Papatte) - Responsable Repas
- Jean-Michel (Jean-Mi) - Responsable FFM
Je souhaite autant de réussite au nouveau bureau que l'ancien en a eu. J'aimerais néanmoins que nous participions plus activement aux manifestations des autres moto-clubs, en commençant par les rencontrer plus couramment qu'au travers de nos rallyes. Il n'est pas exclu de voir une délégation se diriger chez eux un vendredi soir ou un dimanche après-midi. Mais après tout, n'est-ce pas là le rôle du responsable sorties ?
Mais à l'heure où j'écris ces quelques lignes, ce dernier n'existe pas. Peut-être sera t-il coopté durant la prochaine réunion du Conseil d'Administration le 7 septembre. (Gilles)
29 Sortie en Essonne
- Nanou (500 GPZ)
- Carméla (500 GPZ)
- Lionel (1300 FJR)
- José/Mimi (1100 GSXF)
- Laurent (1100 GSXR)
- Patrick (ZX9R)
- Jean-Pierre/Séverine (K 1100 LT)
- Alain (1200 ZRX)
- Jean-Michel et Sandrine (1100 GSXF)
- et moi (900 CBR)
La veille, j'étais avec Monsieur le Président aux essais Supermotard à Carole, et nous en avons profité pour acheter chacun un blouson neuf.
C'est donc resplendissant et aux couleurs de mon CBR que j'arrivais short (et pas en short) et sans le plein.
Faut dire qu'à 13h00, j'étais toujours dans Versailles avec ma béhème, coincé dans le bordel que nous avions consciencieusement mis en place grâce au concours de 22 000 coureurs à pied, partis de Paris le matin.
Nous sommes partis à la queue leu-leu (une roue devant, une roue derrière) en suivant Jean-Mi qui lisait un parcours improvisé, passant par... Chut, c'est un secret car je compte bien m'en servir pour le prochain Bouquet Briard. Oui, si nous avions déjà le parcours, cela nous permettrait de le finaliser et le tester durant la mauvaise saison, nous laissant ainsi l'opportunité de participer aux organisations des autres moto-clubs, celles-ci se déroulant bien évidemment aux alentours de mai à septembre, mois où nous organisons nos propres manifestations et nous partons en week-end. Mettons nous à la place des membres du bureau qui voient leur week-end accaparés par la préparation de nos rallyes.
Bien qu'il serait pourtant si simple que les 95% de cette préparation soient réalisés avant Noël, cela ne s'est produit qu'une seule fois en 20 ans.
J'ai intitulé ce texte " Sortie en Essonne ", pourtant je ne m'étalerais pas trop sur le sujet et ce, pour 3 raisons :
- Je me suis déjà étalé aux 2/3 de la balade sur une épaisse couche de gravillons en ville.
- Le fait que nous sommes partis de Melun et avons fait un tour dans le Loiret.
- Le mystère qui entoure cette journée.
Heureusement, ce sera sans gravité (la chute étant la résultante du manque de gravité), seules subsistant les traces de l'attaque d'un grizzli sur mon carénage et mon blouson vieux de 24 heures !!!
A présent je rigole, mais il faut bien avouer que de m'être séparé du sobriquet de Rantamplan n'a absolument rien changé dans mes habitudes. Enfin, que ne ferait-on pas pour faire marrer les copains ! (Gilles)
Octobre
06 Sortie en Seine et Marne
- Nanou (500 GPZ)
- Laurent (1100 GSXR)
- et moi (K1100LT)
Cette fois, quoi de plus normal que de se balader en Seine et Marne lorsque nous nous donnons Rendez-vous à 14 heures devant le moto-club de Melun ? Et une fois n'est pas coutume, c'est Laurent qui passa devant et nous emmena sur plein de routes en sous-bois, qui aboutiront à la Brocante de Grandpuits. Jean-Michel y tenait un stand, mais il en était parti dès 15h30, comme beaucoup d'autres d'ailleurs.
Il faut avouer que de nombreuses fois, nous avons roulé sur une chaussée détrempée, mais jamais nous n'avons eu à mettre les combinaisons de pluie. " Et moi ça m'arrange car je l'oublie tout le temps ! "
Durant ce temps, un grand nombre de chez nous avait préféré passer la journée à Montlhéry, où se tenait une exposition de vieilles motos, organisée par l'Amicale Gérard Jumeau, (ancien champion de side-car de vitesse). Elle put même faire quelques démonstrations sur le circuit, malgré la pluie menaçante. (Gilles)
13 Moto-Club de Montigny s/Loing
- Serge et Nana (1100GSXR)
- Alain (1200ZRX)
- Jean-Mi (1100GSXF)
- Lionel (1300FJR)
- et moi (900CBR)
Tout d'abord, une grande nouvelle. Le club dispose à nouveau d'un responsable sorties et quelle chance, il s'agit du plus formidable, sensationnel, extraordinaire, fantastique (presque paranormal) motard que le club ait eu en son sein... Moi. De plus, il a su rester très simple et pas simplet, modeste et un modèle pour les générations à venir. Aussi pour ces dernières, je compte bien en faire la biographie... Plus tard.
Durant la première réunion de bureau qui se tenait le lundi 7, nous avions décidé de faire le premier pas vers le moto-club de la vallée du Loing " Les Kangourous ", en participant à une balade qu'il organisait le dimanche suivant.
Jean-Michel se chargea durant toute la semaine de contacter les adhérents, car les inscriptions ne pouvaient pas attendre le vendredi, pour cause de réservation du restaurant. Finalement, le samedi matin (?!), nous serons 6 à nous inscrire, espérant représenter dignement notre moto-club.
En descendant dans mon garage le dimanche matin, je n'avais toujours pas décidé qui, de la K1100LT ou de la 900CBR, serait ma partenaire pour partager notre rencontre avec les Kangourous.
La première, confortable, docile et chaleureuse par son grand carénage.
La deuxième, racée, indépendante (si-si, elle m'a largué 15 jours auparavant), farouche et... Dominatrice.
Comme la météo prévoyait des orages et que la température s'élevait royalement à 4°, avec qui croyez-vous que je sois partis ?
Arrivé à Montigny sur Loing, je m'en mordais déjà les doigts, pas trop fort tout de même, ceux-ci étant rendus très cassants. Qu'importe puisque qu'un café chaud et un croissant nous attendaient dans la mairie.
Vers 10 heures, nous nous mettrons en route en cortège, leur Président en tête, un 1000 CBR fermant la marche, tandis qu'un 1100 Shadow faisait d'incessantes remontées afin de se mettre en sécurité dans les carrefours.
Alain, avant la première halte devant le château de Blandy les Tours, dû faire une halte technique engendrée par le froid et les cafés. Pour ma part, ce sera après que je fis ma mienne, au risque de donner une réputation de pisseux à notre moto-club. Officiellement, c'était la seule possibilité pour nous de rouler à une allure plus adaptée à notre style de conduite, c'est à dire au-delà de 80 km/h. Mais ça ne fait rien, même si je ne l'ai pas vu, il paraît que la mariée était belle.
Le cortège serpentait doucement sur des routes si peu propices aux arsouilles, qu'un 600 SV chuta sur des gravillons dans un virage. J'avais pourtant le temps de voir pousser le blé, mais à trop rouler serrer, on ne voit pas toujours où l'on met les roues. Mais je me garderais bien de faire la moindre remarque, les stigmates sur mon carter d'allumage étant bien présents. Bien que la motarde n'aie rien de cassé, sa moto s'en sera sortie avec plus de dégâts que la mienne (carénage profondément rayé et pédale de frein arrière cassée).
Nous arriverons tout de même à Donnemarie Dontilly, où se trouvait notre restaurant, dont nous ne sortirons qu'à 15h30.
Le temps pour tous de faire le plein, et nous nous concertons afin de quitter le cortège, le but premier étant réalisé par ce premier contact qui se renouvellera au plus tard le 8 juin, jour de leur rallye touristique.
Sur la route du retour, Jean-Mi fut agressé par une perdrix. Mais l'inégalité du match fut marquée par un nuage de plumes dans lequel Serge et moi, nous engouffrions. Heureusement, le goudron n'eût pas le temps de chauffer et nous ne roulions pas en Bandit.
Une envie de défoulement s'instaura, partagée par presque tous. Mais, Jean-Mi en tête nous projetait des graviers dont 2 claquaient violemment mon casque. A la sortie du Châtelet en Brie, une arsouille fut lancée, dont le starter fut un nuage d'huile pulvérisée. Malgré toute la puissance disponible sur le 900 CBR, j'étais parti de bien trop loin et ne parviendrais pas à le rattraper avant de fondre sur une file de voiture dont le dernier semblait bien inquiet au vu des appels de stop répétés.
On n'est pas des sauvages et je devrais me contenter d'avoir doublé Serge, dont la passagère d'une journée avait manifestement mangé trop de frites à midi. " Je peux me permettre cette remarque quand on connaît la silhouette de l'intéressée ".
A hauteur de Vaux le Pénil, Alain nous quitta pour rentrer chez lui, tandis que nous poursuivions jusqu'au club afin de récupérer la voiture de Nana, et accessoirement, se faire payer le coup par Manu qui arrosait l'anniversaire de son fils. Quant à Lionel, il aura définitivement disparu dans le nuage du 1100 GSXF. (Gilles)
20 Sortie en Chevreuse
- Nanou (500GPZ)
- Laurent (1100GSXR)
- Sébastien (ZR7)
- Pat et Christine (1000 Big One)
- Olivier (1300 Hayabusa)
- et moi (900CBR)
On en arrive à un point où l'on ne sait plus trop quelle direction prendre pour se balader le dimanche après-midi. Je crois qu'il faut définitivement faire une croix sur l'espoir de découvrir des routes à côté du club. Aussi, n'ayant rien préparé, donc rien à proposer en tant que visite, il me vint l'idée de la vallée de Chevreuse, à condition de partir maintenant tout de suite dans le fief des cyclistes, Olivier n'étant pas en side. Par contre, il paraît qu'un ZR7 neuf se rode à 4000 Tr/mn, et traduit en km/h, ça ne fait plus grand chose.
Je ne pense pas être un dévisseur de poignée, mais ma 900 engorge à 120 sur autoroute. " Vais peut-être m'acheter une 125, moi ! "
Blague à part, cela risque peut-être de m'arriver bientôt et je préfère la réputation de râleur que celle de pisseux. (Cf. le texte au-dessus).
La veille au soir, 4 d'entre nous avaient dansé une bonne partie de la nuit au club, après un succulent repas préparé par Patrick (Papatte), justement nommé responsable repas. " On fait les choses bien, non ! Lui aussi, d'ailleurs. " Une salade périgourdine et un curry de dinde, suivi d'un camembert coulant choisi par Nanou (chacun sa spécialité), et une tarte pour finir.
Mais je m'égare et je ne vous parle même plus de la balade, hormis le fait que certains avaient quelques difficultés à arquer.
A notre arrivée à la carrière de sable aux Vaux de Cernay, Patrick nous proposa une balade en forêt. Aussitôt dit, aussitôt fait, nous nous retrouvions à la recherche de la châtaigne géante, que nous ne trouverons pas, d'ailleurs. Une photo - 3 mouvements, et nous voilà perdus sur des sentiers disparus. Heureusement, les motards sont légions dans cette région, et nous nous dirigerons à l'oreille pour retrouver l'asphalte.
Tous ces arrêts (pipi, essence et sable), bien que pittoresques, ont le gros défaut de ne pas se faire à proximité d'un troquet.
Il commençait à se faire tard lorsque nous sommes sortis de Dampierre, et la nuit ne tarda pas à tomber à l'approche de la Francilienne, si bien que ce fut un peu chacun pour soi. " Mille excuse Séb., ton rodage vient d'avoir 200 km de plus. Courage ! " (Gilles)
Novembre
1->3 RSCF hivernal du SCCF aux Pierres Jaumâtres (23) 1 membre + 1 ancien (+ les anciens, membres du SCCF ?)
22 Patinoire de Dammarie 3 membres +2 anciennes
23 Repas 8 membres + 3 non-membres.
Décembre
12 repas de fin d'année. 19 membres et 7 non adhérents.
Janvier
12 Galette des rois
Le MC appelait ce jour les enfants des membres actuels et passés à venir s'amuser et manger la galette. Comme ils sont encore assez jeunes - l'année 1998 ayant été propice aux naissances et depuis il n'y a eu pas trop d'arrêt, on acceptait que les parents viennent avec eux ;o)
La version motarde du téléphone arabe fonctionnant parfaitement, quelques anciens perdus de vu depuis la dernière vraie galette - il y a deux ans - étaient de la partie, quelques fois avec une deuxième couche (ou porteur de couches)... Et ce malgré la glace et la neige qui recouvre encore la cours du local... Il y a même deux fous à être venus à moto...
Seulement en deux ans, ils ont grandi les gamins et maintenant, c'est que ça court, ça hurle, ça saute partout ces petites bêtes ;o) Difficile d'avoir une conversation suivi entre adultes avec autant de bruit et en les gardant à l'œil.
Et ne croyez pas que le fait de manger peut les calmer, au contraire, ils rechargent leurs batterie et repartent de plus belle... Une fois terminée la distribution de couronnes !
Enfin, une bonne chose pour leur santé - et la notre - visible sur la grande photo, dans le cercle, le local du MC est désormais non fumeur, même s'il y a deux ans, c'est d'eux mêmes que les fumeurs allaient dehors griller leur sucettes à cancer ;o) (Bob)
19 Sortie à Auneau (91)
- Isabelle-Kawasaki 500 GPZ
- Olivier-Suzuki 1300 Hayabusa
- Alain et Maxime-Kawasaki 1200 ZRX
- Laurent-Suzuki 1100 GSXR
- Moi-BMW K 1100LT...
...Et les autres, on ne les verra pas.
On a beau faire, on a beau dire, on retrouvera toujours les mêmes qui supposent prendre du plaisir à rouler sous la pluie froide du mois de janvier. A moins que ce ne soit une perte de confiance dans les prévisions météorologiques et un espoir dans la réciprocité de leurs déclarations.
Malheureusement, il n'en sera rien et les averses matinales tant annoncées seront bien au rendez-vous.
Aussi ce matin-là, je choisis de prendre la BM plutôt que la CBR pour deux raisons évidentes : un rodage car elle n'a que 130000 km et son large et protecteur carénage, canalisant à souhait la chaleur du moteur. Je n'aurais finalement qu'un seul regret, celui de ne plus jouir de la musique, la moto-radio ayant rendu l'âme quelques temps auparavant.
A son arrivée, Alain s'aperçu avoir son pneu arrière à plat, le contraignant à une réparation de fortune dans un premier temps, pour finalement rentrer avec son fils et nous rejoindre seul à la pizzeria d'Auneau en voiture. Ce fut le premier forfait, et nous n'étions pas loin de la forfaiture.
Nous sommes donc partis sans eux (mais sur des œufs) par les petites routes maintes fois empruntées, pour arriver à Boutigny sur Essonne et connaître notre deuxième forfait de la journée, celui d'Isabelle sur panne batteries(les siennes).On ne peut être et avoir été et le temps de récupération derrière une java s'allonge au fil des anniversaires. Pourtant, j'eus cru qu'à 25 ans, on était plus résistant, à moins que l'on ne m'ai menti... Sur son âge. J'arrête là car l'on m'a déjà traité de mis au jean. 'Oui j'en porte, et alors !'
Nous ne repartions du troquet qu'à 11h30 (péripéties obligent) et nous avions donné rencard à Alain à midi. Ceci facilita le choix de la route et la lecture de carte pour arriver jusqu'à Auneau, un village abritant un château transformé en parc zoologique pour 56 espèces de félins.
A la fin du repas, nous ne nous concertions pas très longtemps pour décider de le visiter une autre fois, en compagnie de plus de monde. Non pas que cela manque d'intérêt -certainement pas- mais il est préférable de le faire avec famille et amis.
Aussi referons-nous cette visite plus tard quand le climat s'y prêtera plus volontiers, avec vraisemblablement un arrêt dans cette même pizzeria.
Pour le retour, Alain reprit le même chemin qu'à l'aller : l'autoroute et Olivier rentra au plus direct (il n'est pas patron). Seuls Laurent et moi-même continuerons cette balade et le ciel nous donnera raison, le soleil faisant de fréquentes apparitions. Au terme de cette dernière, mon compteur totalisait 280 km de mieux, ce qui somme toute n'est pas mal pour la première sortie de l'année.
Oui, la première car deux semaines de neige avaient succédé aux fêtes du réveillon. "Faut-il y voir une raison au manque de participants ?" Malheureusement, mes investigations sont restées infructueuses et la question demeure sans réponse.
(Gilles)
Février
9 Sortie à PONT DE L'ARCHE
C'était déjà la deuxième édition, la première ayant été annulée pour cause de tempête.
Dans la distribution des rôles, nous avions :
- Jean-Michel : Suzuki 1100 GSXF
- Olivier : Suzuki 1300 Hayabusa
- Laurent : Suzuki 1100 GSXR
- et moi : Honda CBR 900 RR Fireblade (quelle carte de visite et que le dernier R ferme la porte !!)
Quelle horreur, je n'ai pas commencé à écrire que déjà, je ressens toute la solitude et la détresse d'être l'unique représentant de la marque la plus vendue au monde. 'Dis M. Honda, dépêches-toi de nous sortir la moto amphibie avant que l'on ne scande ce slogan :
Toi qui veux rouler sous la pluie,
Montes donc sur ta Suzuki.
Et si tu préfères rester chez toi,
Descends donc de ta Honda'.
Quand je songe que jusqu'à la dernière seconde, j'ai hésité entre la Béhème et la bête noire jusqu'à ce que Laurent me dise : 'Fais-toi plaisir !'
Pourtant, tout contribuait à ce que je chevauche label rouge (euh, la belle rouge) ; le temps plus qu'incertain, les heures de nettoyage en prévision et les dires des astrologues reconvertis en météorologues. Bien que leurs prédictions n'étaient pas au beau fixe la veille au soir, je me sentais plein de courage en partant sans combinaison de pluie. Seize ans de BM, ça forge les mauvaises habitudes.
Nous sommes partis à 9h30 de Corbeil Essonnes pour rejoindre Arpajon par la Francilienne et la nationale 20. Ensuite, nous avons suivi Jean-Michel lisant son parcours empruntant des chemins traversant la Chevreuse par les Vaux de Cernay. Ceux-ci passent dans la forêt de Rambouillet et sont donc peu propices à la moindre arsouille, cause feuilles mortes. Cependant, par beau temps, ce sont les vélos et les piétons qui jonchent le bord de la route.
Comme on ne se refait pas, je suis parti enrouler du câble velu... mais sur du velours (et pas celui d'un billard). Si bien que j'ai rattrapé une Porsche 911 dont la largeur de voie (la sienne) débordait de la chaussée. Ainsi nous avons joué ensemble, mais toujours très correctement.
Le reste du parcours matinal nous a amenés à 12h00 jusqu'à la Roche Guillon, où nous avons mangé dans une crêperie, le temps d'espérer voir s'éloigner un gros nuage noir.
Ma CBR eût un petit pincement à la pompe en arrivant devant le château que Nanou, Christine, Patrick et moi devions visiter à mes débuts en sportive, si elle n'avait pas eu un gros pincement à la pompe, du genre de ceux qui raccourcissent les balades et vous font perdre des pseudonymes tel que ; 'Attila des temps modernes'.
Lorsque nous sommes ressortis, non seulement le nuage noir n'était pas parti, mais il avait invité d'autres copains à une fête très arrosée. Qu'importe, tous les Suzukistes mettaient leur combinaison, tandis que je les regardais !!
Nous avons donc repris le parcours jusqu'à Vernon pour l'essence puis Pont de l'Arche dans l'Eure. Un couple d'amis y habitant, nous pensions nous faire payer le café. Mais comme les grandes idées ne se rencontrent pas, ils étaient sur Melun, pensant aller le boire chez Jean-Michel. 'Elle n'est pas choucarde, celle-là !'
Le retour s'est fait en vitesse lumière par l'autoroute et la Francilienne, sous la pluie et les nuages d'eau soulevés par les voitures, en songeant plus qu'à une douche brûlante et rentrer ma moto au garage pour le lavage, briquage, astiquage, dépoussièrage, époussetage... j'enrage. Allez courage, même si c'n'est plus d'mon age. (Gilles)
Mars
9 Sortie à CHATEAU THIERRY
Profitant d'être responsable sorties du moto-club, mais aussi vice-président de l'ARAS 91 (club cibistes escortant des courses cyclistes), j'avais convié les adhérents de ce dernier à se joindre à nous pour se balader et visiter Château Thierry, la patrie de Jean de La Fontaine.
Etaient présents :
Jean-Claude et Nathalie - Honda 1500 Goldwing Mark - BMW R100RT Philippe - Suzuki 750 GSXF et 2 couples de ses amis en 600 Fazer et Vmax + Jewell.
Et du moto-club :
Isabelle - Kawasaki 500 GPZ Olivier - Suzuki 1300 Hayabusa Alain - Kawasaki 1200 ZRX
Laurent - Suzuki 1100 GSXR Patrick et Morgan - Kawasaki 1200 ZRX + Produc'side
Patrick et Christine - Honda 1000 Big One Fabien - Yamaha 1300 XJR Jean-Michel - Suzuki 1100 GSXF Alain - Ducati ST2 et moi - BMW K1100LT
un total de 20 personnes sur 13 motos et 2 sides, qui ne s'y étaient pas trompés. S'il y avait une balade à ne pas manquer, c'était bien celle du 9 mars car ce fut un dimanche d'hivers comme on en voit peu : Grand soleil, pas un nuage et 17°. Génial !!
Il y avait un certain temps que je n'aie vu une telle enfilade de motos dans mon rétroviseur. La palme de la plus " flashie " revenant sans nul doute à la Big One, son jaune et gris du dernier cri - voir criard - lui conférant tous les regards. Bref, il est des motos que l'on remarque dès qu'elles changent de robe, et d'autres dont j'ai du mal à me souvenir de la couleur... tant on les voit si peu. Il en est même une dont je ne parviendrais jamais à la définir tant elle est sale.
Comme la plupart d'entre nous connaît la région par cœur et notre but était la visite de Château Thierry, nous nous y rendions le plus directement possible sur la D215 par Mormant, Jouy le Châtel et La ferté Gaucher. Si bien que nous rejoignions Montmirail en moins d'heure et demi pour boire un café. Là, j'eus déjà le plaisir de constater que le parcours plaisait, pourtant, il n'avait plus rien d'extraordinaire pour les habitués que nous sommes, les vieilles pierres et les églises du XIIIème ne nous émerveillant plus.
Il n'en fut pas de même en repartant (après avoir fait le plein d'essence). Effectivement, nous passions par des routes très étroites empruntant une verdoyante petite vallée aux portes de Condé en Brie, siège du Château de Condé, une demeure princière privée mais visitable à partir du mois de mai. Néanmoins, Condé reste attrayant pour son église, sa rivière, son moulin et son petit pont.
Nous poursuivions notre balade par le bois de Condé, la forêt de Ris puis le bois de Verdilly Barbillon.
" On présente souvent la Marne comme une plaine froide, une réputation qui lui porte ombrage malgré ses multiples forêts environnantes. C'est un département qui jouit d'un véritable charme et j'éprouvais un peu de fierté à contribuer à sa réhabilitation ".
Il était déjà 12h30 lorsque nous garions nos montures sur la place Jean de La Fontaine sur les bords de Marne où fut dressée sa statue à la demande de Louis XVIII en 1822. Nous nous dirigions vers le restaurant prévenu de notre arrivée le matin même. Par soucis de rapidité, j'avais prévu à l'origine de commander un menu unique, mais la restauratrice m'avait assuré pourvoir nous servir à tous un plat différent en moins d'une heure. Le service n'aura pas démérité mais nous ne sortirons qu'à 15h00.
Quoi de plus bénéfique en sortant du restaurant, de faire une balade digestive sur les remparts ?
A peine avons-nous traversé la Marne que déjà devant nous, s'érigeait la tour Balhan, qui faisait partie d'un fort construit au XIIème par les Comtes de Champagne. Haute de 33m, elle renferme une chapelle dédiée à Ste Barbe (patronne des militaires). Grâce à un plan de ville récupéré 2 mois plus tôt, nous marchions dans la Grande rue jusqu'au musée La Fontaine et empruntions le chemin de ronde passant entre la mairie et le château féodal du XIème, vestige d'une véritable forteresse avec son mur d'enceinte à 15 tours et ses 5 lignes de remparts. Aujourd'hui, les ruines qui subsistent, suffisent pour permettre à l'imagination d'évoquer son antique puissance.
Nous continuions le chemin de ronde jusqu'à la porte St Jean (XIIIème), principale entrée de l'avant-cour (ou baille) menant au château et sa grand cour, offrant un magnifique panorama surplombant la ville et la vallée de la Marne. Puisque le château ne se visite qu'en été, nous rebroussions chemin vers la porte St Pierre, que Jeanne d'Arc et Charles VII, de retour de sacre, passèrent un beau matin de 1429 après avoir chassé les Bourguignons de la ville. Nous rejoignions les bords de la Marne et les motos en longeant la base des remparts dépourvus de meurtrières (à l'origine car ils perdirent de leur féodalité lorsque l'on y incrusta des fenêtres au XVIème) et les jardins des petits prés.
Tous sans exception refaisions le plein d'essence avant de reprendre la route longeant la Marne jusqu'à La Ferté sous Jouarre. Commença alors pour moi une véritable partie de plaisir dans la lecture de carte, la petitesse des routes et le manque de panneaux m'y aidant fort peu. Mais une fois de plus, nous parvenions à rentrer au Moto-Club, du moins ceux qui sont restés avec nous jusqu'au bout, les autres nous quittant en cours de route car habitant dans l'Eure et Loir ou le sud de l'Essonne. Néanmoins, je crus comprendre la satisfaction de chacun, en majeure partie acquise grâce à l'exceptionnelle journée que procure des températures presque estivales.
Mai
1er au 4 Les Alpes mancelles
Situées au N.O de la Sarthe et à proximité de la Mayenne et de l'Orne, les Alpes mancelles doivent leur nom à la ville du Mans bien sûr, mais à leur étonnante ressemblance avec les Alpes, grâce aux incessants dénivelés et au contraste d'une région aride et ardoisière (vallée de la Misère), mais aussi luxuriante et arrosée par la Sarthe et ses affluents.
- Nanou (500 GPZ)
- Laurent (1100 GSXR)
- Patrick et Christine (1000 Big One)
- Sébastien (ZR7)
- Olivier (Hayabusa)
- Moi (K 1100 LT)
Comme à son habitude, Isabelle (*) est partie en éclaireuse en début l'après-midi, afin de s'assurer de la réalité de notre gîte, faire les courses pour le petit-déjeuner du lendemain, et accueillir le groupe parti le soir en se donnant rendez-vous à 20h30.
*Comprenez Nanou, c'est une requête.
Jeudi
Seulement voilà, Olivier et moi ne faisant pas partis de la grande famille de la fonction pudique (parce qu'elle cache bien l'intérêt de leur fonction), nous décollons de Corbeil vers 6h30 et les rejoignons par l'autoroute, largement bien assez tôt pour les trouver encore attablés devant leur petit-déjeuner.
Bien que situé à 2 km de La Hutte, le gîte est magnifique. Il dégage cette ambiance chaleureuse qu'ont les maisons de pierres, aux épaisses charpentes et poutres apparentes. Une cheminée dans la cuisine accentue ce sentiment de quiétude, tandis que dans le salon ; canapé, fauteuils et mini-chaîne hi-fi apportent la touche finale à ce havre de paix.
Le jeudi 1er mai étant férié, il est fort probable que nous ne trouvions plus rien d'ouvert pour faire les courses du week-end. Aussi, nous décidons de faire le parcours à l'envers afin de passer à Sillé le Guillaume dès la matinée, les magasins risquant d'être fermés l'après-midi.
Finalement, une supérette et une boulangerie de Mont St Jean nous apportent le nécessaire pour le pique nique du midi et le repas du soir.
Nous continuons jusqu'au saut du Serf, un lieu au nom évocateur présageant d'une cascade, qui n'est en fait qu'un ru serpentant au bout d'un chemin dans la forêt de Sillé. Cependant, ce site est fréquenté par ceux qui s'adonnent aux plaisirs de l'escalade au cœur d'une forêt de 3500 hectares. Après s'y être aventurés et fait quelque peu les fous sur un petit pont de bois qui ne tenait plus guère, que par un grand mystère et 4 piquets pas droits, nous poursuivons notre balade jusqu'à Sillé le Guillaume. Siège d'une très vieille baronnie du Haut-Maine, son château du XVème fut bâti sur les ruines d'une ancienne forteresse du XIème, dont l'énorme tour à mâchicoulis domine la ville de sa masse imposante. A deux pas de là, nous visitons une kermesse renfermant des stands, une braderie de vieux livres... et un étalage de crêpes et gâteaux divers. Ces dames verront leur chiffre d'affaire décuplé.
Il est 11h30 et n'avons pas effectué le quart de la balade lorsque nous repartons par St Pierre sur Orthe et le Château de Montesson, une magnifique demeure visitable qu'en juillet et août. Néanmoins, la route le surplombant nous permet d'en admirer la charpente, surtout celle sphérique de sa tour. Plus loin, un champ se prête parfaitement au pique nique.
L'après midi, nous repartons vers la butte de Montaigu et St Gemme le Robert lorsque je découvre que nous passons aux abords d'un camp romain et décide donc de m'y arrêter. Son accès est gratuit et c'est tant mieux, sinon le tarif si petit soit-il, m'aurait laissé un goût amer tant la visite ne se justifiait pas. Décidément, l'archéologie est vraiment un métier passionnant puisqu'elle vous permet de deviner le passage de Romains au travers de la présence de deux gros murs de pierre. Cependant, il ne fait nul doute que la région vaut le détour à pied, à cheval ou en VTT, mais manifestement pas en moto à la recherche des pierres druidiques. En redescendant sur la vallée où serpente doucement l'Erve, nous passons devant le château de Foulletorte, Voutré et le dolmen des Erves, pour parvenir au pied de Ste Suzanne. Bien que déjà visité l'an dernier durant un week-end en Mayenne, nous y garons nos motos et marchons le long des remparts du XIV et XVème siècle quasi intacts, jusqu'aux rues piétonnières.
Perle du Maine dominant le Couëvron sur un éperon rocheux, Ste Suzanne est la seule place forte qui ait résistée à Guillaume 1er, dît le Conquérant, Duc de Normandie. Après un petit café, nous continuons notre parcours jusqu'à notre gîte.
Vendredi
Au ciel mitigé de la veille, se sont succédés le vent et la pluie. Aussi, la journée sera consacrée aux courses du week-end et la visite du Mans.
Cette ville d'art au riche patrimoine historique, archéologique et artistique, est enceinte par un kilomètre et demi de remparts antiques, les mieux conservés d'Europe avec ceux de Rome et Constantinople. Le vieux Mans est constitué de nombreuses rues et ruelles à flanc de colline, bordées d'une centaine de maisons à colombage et d'hôtels Renaissance et classique du XV et XVIème. Un plan en poche, elles nous mèneront à la collégiale St Pierre la Cour et son palais comtal du XIIIème et la cathédrale St Julien du Xème mêlant l'art roman et l'art gothique, dont le parvis fut le théâtre des tournages de «Cyrano de Bergerac», «le Bossu» ou encore «Les blessures assassines». Hormis l'enceinte, ce sont les thermes du Ier et IIIème qui témoignent de la forte activité romaine, jusqu'à ce que cette antique capitale des Aulerci Cenomani ne soit érigé en comté au Vième siècle. En 1871 puis 1944, Le Mans fut libéré des Germains. Cependant, les Anglo-saxons n'en étaient pas à leur coup d'essai puisque les Normands l'envahirent en 1063, avant de passer aux Plantagenêt et ne revenir à la couronne française qu'en 1481.
La recherche d'un café libre avant de reprendre nos montures s'avère ardue à cause de la pluie, mais nous en dénichons un juste avant une grosse averse. En ressortant, tandis que Christine et Patrick nous quittent pour la visite d'un musée non loin de là, nous remontons sur nos motos pour emprunter les petites routes au sud de Loué, patrie des poulets. Le temps de prendre deux autres averses et une bonne bouffée d'air, nous revenons à Fresnay sur Sarthe pour visiter la poterne du château du XVème dominant la rivière. Ce dernier vestige encore en excellent état est formé de deux tours rondes flanquées de meurtrières, réunies par un bâtiment qui abritait la herse et la machinerie du pont-levis. Les halles reconstruites après 1611 étaient utilisées comme marché aux grains avant d'être devenues une salle de spectacle.
De retour au gîte, nous attendons le retour de Christine et Patrick avant de nous rendre dans le restaurant qu'avait essayé Isabelle l'avant-veille au soir. En tant d'éclaireuse, c'est un avis très éclairé qui nous y mène, bien qu'elle ne soit pas une lum... Mais non je l'ai pas dis !
Effectivement, la carte est alléchante, les plats sont joliment présentés, le vin est tiré, le décor est somptueux et le service... serviable.
De retour au gîte, cinq d'entre nous «tarottent» jusqu'à 2h00 du matin.
Samedi
La météo ne nous a pas trompés. Le vent est tombé et le soleil bien présent augure d'une parfaite journée pour se balader dans les Alpes mancelles proprement dites. Effectivement, nous avions fait le pari de garder le plus beau parcours pour la plus belle journée.
Victimes de notre veillée tardive, nous ne partons faire le plein d'essence qu'à 10h00, puis nous passons de nouveau dans la forêt de Sillé par des petites routes dont on ne soupçonne pas le côté pittoresque et verdoyant au travers d'innombrables vallons et collines. Nombreuses sont les occasions d'un arrêt au bord d'un lac, d'un point de vue ou tout simplement pour se soulager, le café ayant été légion ce matin.
A l'approche de St Aubin du désert, les routes surlignées en vert se multiplient, nous faisant passer par le col de St Sulpice, le Merdereau et St Léonard des Bois. Niché dans une boucle de la Sarthe, ce dernier séduit par ses beaux paysages sauvages, ses collines boisés et ses douces prairies. C'est peu avant que nous nous retrouvons tous, pour déjeuner au pied du pont de la folie. La rivière qu'il enjambe est empruntée par trois canoës, dont nous pouvons comparer les techniques de franchissement. Par la suite, nous prenons le café en ville, avant de s'engager à pied sur un chemin vers le mont Narbonne, surplombant la vallée de la misère. Nommée ainsi pour ces grès armoricains constitués de quartzites blancs et durs, elle est le témoignage des anciennes périodes froides, comme cette butte nommée le déluge et enclavée par une forêt de pins. En lisière, on peut découvrir l'ancolie et la jacinthe des bois, fréquentes dans cette région.
Le parcours se poursuit par St Céneri le Gérei et St Pierre des Nids, les deux autres communes incontournables et typiques des Alpes mancelles. Et pour cause, St Céneri est splendide avec son église offrant un magnifique panorama au-dessus de la Sarthe et veillant sur les ruelles et les maisons vieilles de 500 ans. De plus, ce petit pont de pierre par lequel on accède semble hors du temps par l'excellence de son état et la présence des arbres en second plan.
Tandis que certains restent pour visiter, nous continuons vers la forêt de Multonne et le mont des Avaloirs (alt. 416 m) où fut érigé un belvédère. Je pensais qu'Isabelle, Christine et Patrick nous auraient rejoins avant que nous ne reprenions les motos, mais j'apprendrais qu'ils seront restés près de 2 heures à St Céneri.
La jeune végétation environnant la corniche de Pail ne nous offre pas le point de vue escompté et nous poursuivons par des routes étroites et propres (sauf une) jusqu'au château de Carrouges. Situé dans la vallée, celui-ci était protégé par les marais aujourd'hui presque tous asséchés. «Doit-il son nom à sa forme carrée et sa constitution principale en briques ? Je n'ai pas pu le découvrir.» Après en avoir fait le tour le long des douves remplies de carpes impressionnantes par leur grosseur, nous remontons sur les motos lorsque arrive un groupe de motards anglais. Celui-ci est accompagné par un ancien policier, chevauchant une 1100 ST blanche de la police anglaise. Peut-être ont-ils la possibilité de partir en retraite avec ?
Afin de rentrer suffisamment tôt pour faire quelques courses (comme acheter du pain pour le barbecue !!!) et une erreur de lecture de carte nous y aidant, nous descendons directement sur St Céneri le Gérei pour le visiter à notre tour.
Après un loooooong apéro (les habitudes du club sont tenaces), nous retrouvons les mêmes taroteurs que la veille. Bien qu'il se passe sûrement plus de choses au gîte que dans le loft story ou nice people, sachez néanmoins que la décence m'empêche de tout dévoiler, que ce n'est sûrement pas moi qui colporterais des ragots comme quoi lfjsdhlfjdhfjgml,sidjgvdf,klh, car cela ne vous regarde pas, et le fait que sjfksjfkdsfh,mf ;lisdkj, ce ne sera pas de moi que vous l'apprendrez.
Dimanche
Comme on ne peut pas être (du matin) et avoir été (du soir), les réveils de font de plus en plus terribles. Néanmoins, tout le monde est prêt à 10h00, les motos chargées et le gîte nettoyé. Sébastien reste un peu plus, étant manifestement celui qui aura souffert le plus de ce week-end trépidant ; il en profitera pour rendre les clés et récupérer mon chèque de caution. Tandis qu'Isabelle et Laurent poursuivent leurs congés en descendant en Dordogne, Christine, Patrick, Olivier et moi rentrons gentiment par les petites routes, celles traversant la forêt de Persienne à l'est d'Alençon. Passant aux abords de Bourg le Roi, un panneau nous signale ce village comme fortifié. Nous en sortons comme nous en sommes venus, ce qui me prête à penser que les envahisseurs n'eurent aucun mal à rentrer. Nos pérégrinations nous amènent jusqu'au carrefour des 3 ponts, où s'élève une hutte de bois et de paille entretenue par l'ONF. Ceux-ci ont d'ailleurs laissé un écriteau demandant de bien vouloir respecter leur travail. Si cela marche, il serait bon que cela s'étende dans nos cités.
Pour se rendre au belvédère de Persienne, nous longeons la vallée d'enfer, dont le paysage sauvage n'a pas encore créé d'accoutumance chez moi. C'est en voyant les vestiges d'une ancienne abbaye que je devine que le diable a réélu domicile dans cette vallée.
Arrivés au belvédère, nous sommes obligés de rebrousser chemin, celui-ci étant exceptionnellement fermé ce week-end, hormis vendredi. C'est à Bellème que nous prendrons un café et décidons du reste du parcours, essentiellement composé de départementales. J'aime les départementales, j'adore les départementales, j'exulte devant les départementales, rien que de parler de départementales, ça me donne envie de sortir le 900 CBR dès mon arrivée à Corbeil.
(Gilles)