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Archives du MCMELUN jusqu'à la saison 2010-2011 - Les activités de la saison 2000-2001

On appréciera le retour de Gilles à la rédaction au nombre de compte-rendus...

Septembre

29 AG. Elections du Conseil d'Administration et du Bureau 2000.
Après le bilan de la saison 2000, riche en sorties, qui a sonné pour le MC l'heure de ses vingt-ans et le classement provisoire de nos pilotes (Philippe 2e au Chpt de France dragster à une épreuve de la fin, Stéphane 3e en 600 promosport à Ledenon, Olivier en Rallye Routier, qui a fait 3e scrash à Thain, Fred qui a couru également en Rallye ainsi qu'en Enduro et Alain qui après une belle 6e place en championnat motocross 250 Ile de France n'a pas eu d'autres résultats à cause de casses), 39 votants (dont 6 procurations) ont élus au premier tour Nanou, Charlot et Hervé avec 39 voies, Carmela et Serge avec 38 voies, Pascal avec 37 voies, et enfin Gilles avec 35 voies. Le quorum pour l'élection étant de 20 voies, toutes les personnes se présentant ont été élues.
Le débat pour l'attribution des places ayant eu lieu courant septembre et aucune surprise fâcheuse n'étant venu émailler ce scrutin le conseil a été présenté par son Président.

Le rythme d'un repas par mois sera conservé avec des thèmes plus marqués et le repas de fin d'année aura lieu le 9 décembre... (Reporté au 16)

Les premières sorties annoncées pour cette saison, seront pour le GP de vitesse, le GP Cross (Ernée -53- puisqu'ils ont tous lieu au même endroit à la même date) et les courses à Carole...

Les réunions du Conseil, auxquels peuvent assister les adhérents -ainsi que les non-membres d'ailleurs- qui veulent apporter leur aide ou leurs idées, sont reprogrammés les premiers mercredi de chaque mois, au local, à 20h30. La première aura donc lieu le 4 octobre.

Une nouvelle saison démarre comme les autres... Le nouveau Conseil a offert sa tournée...
Quand j'ai quitté le local deux membres avaient déjà pris leur carte pour la saison 2001... Bien que l'ouverture officielle des inscriptions ne commence que la semaine prochaine.

Octobre

01 Morêt sur Loing. 12 Personnes sur 8 motos.
Comme cela va devenir la coutume, le rendez-vous est donné à 14h00 au MC. Résultat réussi car nous partirons à 14h30 précise - plein fait - en cortège sur les petites départementales en direction de Morêt sur Loing (théâtre d'une reconstitution de vie en 1900, avec mariage d'époque,...)
Pour l'occasion, la municipalité avait transformé le centre-ville en zone piétonnière, les commerçants s'étaient déguisés et des chansonniers avaient fleuri sur les trottoirs.

Le gag, c'est que nous y sommes tous parvenus, mais en trois groupes distincts. "Bravo le cortège !".
Mais nous nous retrouvons logiquement à la terrasse d'un café.

Cette manifestation fut une réussite au vu de la foule qui se frayait un chemin dans l'artère principale, entre les différents étals de charcuterie, fromagerie, tableaux ou oisillons.
La visite de la ville devait s'achever par le moulin transformé en musée de la photographie. Malheureusement, l'heure tardive nous imposa de rentrer au moto-club, mais toujours par les petites départementales.

Espérons que cette première balade dominicale fut le début d'une série, nous amenant à venir à 14h00 à la salle, sans rendez-vous donné. (Gilles)

15 Balade au château du Marais. 6 personnes sur 4 motos.
J'avais prévu de nous balader en direction du Petit et Grand Morin, au nord de la Seine-et-Marne, mais Patrick nous proposa une autre destination : le château du Marais, en lisière de la vallée de Chevreuse.

En arrivant à 14h00, j'eus la désagréable surprise de découvrir l'ultime effraction de notre salle. C'est avec presque une heure de retard que nous nous y rendons via les petites routes essonniennes... Sans carte. Malgré cet handicap et la chance m'aidant (associée à une certaine connaissance de ce département), nous nous arrêtons devant le château. Ce dernier ne se visitant pas, nous nous contenterons des musées, de l'exposition d'un artiste et du jardin.
Deux musées retracent la vie de Talleyrand - sans que nous sachions pourquoi - et de son entourage, et un derniers abrite des charrettes et carrioles, bref, des chariotes.
Quant à l'exposition, elle est l'œuvre d'un artiste qui se doit, comme tout artiste, d'être atypique. Il s'est fait une spécialité de graver sur la pierre et baptise ses réalisations de noms psychédéliques.

Toute la difficulté de la route du retour consistera à passer au raz de la Francilienne et de l'autoroute sans jamais les emprunter. Mais nous craquons à hauteur de Corbeil, car nous roulions dans la nuit noire. (Gilles)

22 Balade au pays des Morins. 5 personnes sur 4 motos.
Cette fois Patrick ne fut pas là pour perturber mon plan de route et Philippe s'y essaya. En vain !
Nous partirons par la D215 jusqu'à la Ferté Gaucher, puis l'emploi de la carte devint indispensable à partir de Jouy sur Morin. Malgré quelques variantes du tracé, nous arrivons à Jouarre, au bout de plus de vingt km de recherche d'un bar dans ce pays de chameaux.
Le guide Michelin m'avait signalé une crypte du VIIe siècle à visiter. Mais sur place, on nous apprend qu'il faut passer par l'Office du Tourisme avant de payer 25F par personne. Ce tarif quelque peu prohibitif nous fait faire demi-tour et rabattre sur l'église et le monastère.
Nous repartirons de Jouarre à 18h00 afin de rentrer avant la nuit. Peine perdue car nous sommes invités pour l'apéro chez Philippe. (Gilles)

29. Le Grand-Morin. 8 personnes sur 7 motos.
Comme à l'accoutumé, nous n'étions pas sûrs du but de notre balade. La semaine dernière, nous avions fait le Petit Morin. Aussi était-il logique de passer au tour du grand frère.
Le passage à l'heure d'hivers durant la nuit dernière aurait pu perturber l'horaire de rendez-vous, mais nous partions à 14h30, en direction de Crécy la Chapelle après le traditionnel café du midi.
Notre défiance à la météo était récompensé par un temps magnifique. Aussi, nous nous y rendions par des petites routes appréciées de tous, sauf peut-être Philippe avec sa Ducati pour des raisons de confort, et de moi-même, la carte n'étant parfois pas assez précise pour nous diriger.

Arrivés à destination, nous nous sommes arrêtés dans un troquet avec une grande table de marbre et des chaises de bar pour nous réunir devant un verre. Au sortir vers 18h00, il faisait déjà presque nuit et le retour se fit plus difficilement, malgré le plafonnier de ma moto. Nous pensions prendre la nationale pour rentrer sur Melun, mais il n'en fut rien, préférant prendre des vicinales, des communales et des rurales, croisant des lapins au détour d'un virage. Bah qu'importe, l'important est de s'éclater à 100% au figuré.

Le tout se termina autour d'une table d'un restaurant savoyard... A Melun. Nous n'étions comme même pas perdus à ce point. (Gilles)

Novembre

5 Sortie à Bray sur Seine. 4 personnes sur 4 motos.
Les météorologues n'étaient guère optimistes quant à la clémence du ciel. Ils prévoyaient un temps couvert, des averses et des vents oscillant entre 100 et 140 km/h. Une bagatelle pour nos motos dépassant "sur circuit" les 200 km/h.

Après le traditionnel café, ce fut Nanou qui s'y colla. Elle dessina un parcours sur carte et prit la tête du convoi, 3 garçons la (pour)suivant sur des montures de plus du double de la sienne en cylindrée. Nous passâmes le long de la Seine par la rive droite, sur des routes empruntées par un Bouquet Briard ou un Rallye de Navigation. Aurions-nous éclusé tout le stock de petites départementales Seine-et-Marnaise et Essonniennes ? Qu'importe, elles ne manquèrent absolument pas d'intérêt, surtout avec le beau soleil qui nous accompagna. Car effectivement, une fois de plus, la météo se fourra le doigt dans l'œil pour notre plus grand plaisir.

Pour la deuxième fois, cette balade se termina chez Pascal, où Béatrice nous attendait pour déguster des crêpes.

Arrivés sur le parking, je montrais à qui ne voulait l'entendre, l'avantage d'avoir un blocage de béquille par une simple pression sur une serrure, devant la fastidieuse sortie du U et sa fixation.
En repartant, j'hésitais longtemps avant de demander une lampe électrique pour réussir à désenclencher cette foutue serrure immobilisant ma moto. J'avais raison car "on" ne s'est pas privé de rigoler de mes déboires. (Gilles)

26 St Sulpice de Favières. 8 personnes sur 6 motos.
Qui l'eu cru ? Le soleil, une fois encore, était venu se joindre en notre bonne - compagnie.
St Sulpice de Favières, outre le fait d'avoir une église de belle architecture, a l'avantage non négligeable d'être situé dans une partie verdoyante du sud-ouest de l'Essonne. Il ne nous en fallu guère plus pour nous y rendre en passant par La Ferté-Alais et Etréchy.
Une fois sur place, le seul édifice que nous visitâmes fut l'unique bar, devant lequel était déjà stationné un custom. Au sortir, Jean-Pierre nous quitta, bien décidé à rentrer avant nous, la nuit commençant à tomber.
Nous repassions à La Ferté-Alais mais par d'autres départementales où nous croisions ce lâcheur. Manifestement, il a du quelque peu jardiner. Ce fut d'autant plus satisfaisant car il fut le plus virulent à se moquer de mon blocage de béquille et sa trop grande efficacité.
La fin de la balade fut assez folklorique car chacun parcouru les 10 derniers kilomètres dans 3 directions différentes. Avouez que ce n'est pas si aisé avec 6 motos. (Gilles)

Décembre

03. Visite du musée rétro-moto à Vincennes. 5 personnes sur 5 motos.
"Les balades, les balades, il n'y a pas que les balades dans la vie. Tiens, si on allait visiter un salon, il y en a justement un au Parc Floral de Vincennes." C'est une bonne idée que celle d'aller voir des motos difficiles à rencontrer sur la route. Non pas qu'elles en soient incapables, mais pour la plupart, peu enclin à séduire les roulent-toujours.
Une fois n'est pas coutume, nous nous y rendrons par l'autoroute A5, suivie de la Francilienne puis de l'A4. Manifestement, ce ne fut pas le jour du tourisme, d'autant que le trajet se fit à 160 km/h. Vitesse faible en 11 GSXR, mais déjà respectable en Béhème. Un peu moins aux dires de certains (Gayssot, maréchaussée... ). "C'est quand même terrible de rouler avec un compteur optimiste".
Arrivés à la porte du Parc, il nous restait tout de même dix bonnes minutes pour rejoindre le musée, à parcourir à pied au milieu d'une végétation luxuriante. "On arrête de ronchonner dans les rangs !"
Dans le musée, nous fûmes immédiatement en quête de latrines car saisis par le froid d'un hivers se rapprochant à grands pas. Des engins de tous chromes étaient exposés, parfois d'une race méconnue (mais cela n'a rien d'extraordinaire malgré mes 16 années en 2 ou 3 roues), des clubs dont un ardéchois roulant en anglaises et accomplissant des périples fort honorables, ne les empêchant nullement de garder la rutilance de leurs montures (casque bas, messieurs) et beaucoup, mais alors beaucoup de pièces détachées, dont certaines provenant de K100. Là, je fus vexé car j'en chevauchais une il y a seulement 6 mois, sans aucune sensation d'être un des ces adorateurs de vénérables. Devant la superficie du salon, nous avions pris la sage précaution de nous donner rendez-vous à 17h00 à l'extérieur, chacun furetant à sa guise au travers de ce dédale de mécaniques plus ou moins jolies, car il faut bien l'avouer, il y avait une majorité d'épaves. " Là, je viens de battre le record de l'homme capable de se faire le plus grand nombre d'ennemis en un minimum de temps."
Quant au retour, cela ne se fera pas sans passer par la case des bars. Enfin, un seul suffira. (Gilles)

16 repas de fin d'année.
Pas de concours de déguisement cette année et logiquement, il y a moins de costumés. Outre le Président et Pascal en donzelles, Charles en africain (façon "miam, miam barbaque"), Brice en Ecossais -mais personne n'est allé voir s'il avait pousser le costume jusqu'au bout ;o))- quelques costumes d'Halloween ont fait du rab...
Après un long apéritif aux canapés bourratifs ;o) et un buffet délicieux (saumon, fois gras à volonté...) pour sustenter les 31 membres et 5 invités présents, les tables se sont effacées pour faire place à la piste de danse, jusqu'à des heures pas avouables... Les danseurs de salon étant absents, pas de valse ou autres danses bizarres au programme ;o), mais du bon rock (Téléphone, Négresses vertes, Madness...) et des standards Soul, comme on aime la musique par chez nous... (Bob)
Un échantillon de la soirée... Repas fin année 2000 MCMS : apéroCliquez ici pour voir la photo en grand - 400x300 26217 octetsRepas fin année 2000 MCMS : apéroCliquez ici pour voir la photo en grand - 400x300 21965 octetsRepas fin année 2000 MCMS : A table...Cliquez ici pour voir la photo en grand - 400x300 27342 octets

Janvier

07 Après-midi galette des rois.
En arrivant à la salle, quelle n'est pas notre surprise de voir plein de bécanes... En fait, une "sortie du dimanche" qui attend ses derniers participants. Bonnes routes fraîches messieurs...
Ceux qui restent sont plutôt venus en voiture... Il faut dire aussi que femmes et enfants sont de la fête, certaines que je n'avais pas vu depuis des année ou depuis... La dernière galette ! Et une ribambelle de gosses en train de se courir après dans la salle, cela fait du bruit. Quelques galettes, bouteilles de jus d'orange, de cola, de cidre et de champagne plus loin et on ne s'entend plus causer... On notera également le passage d'un ancien, sur sa Z1000... (Bob)

07 Balade au hasard, 8 personnes sur 7 motos.
C'était la fête au Moto Club ce jour-là, car nous avions convié tous les adhérents (petits et grands) à venir déguster la fameuse galette des rois avec 24 heures de retard, soit. L'occasion aussi à tous les parents d'emmener leur progéniture. Autant dire que ce fut un après-midi animé. Voir au dessus
En parallèle, quelques courageux (8 pour être précis) avaient décidé de rouler, sans aucun but précis. Un 9ème aurait bien voulu se joindre à nous, mais un bruit suspect lui dicta de rester à la salle.
Comme à la grande époque (comptez 10 ans plus tôt), un habitué de la région prit la tête du cortège et nous engagea sur les départementales sinueuses de notre belle campagne (Fleury, Arbonne et ses sempiternels 17 virages, Boissy aux Cailles, la base de Buthiers)... Aucun d'entre nous ne savait où il avait l'intention de nous mener. Le savait-il lui-même, j'en doute. Ainsi, nous fîmes une incursion en Essonne et dans le Loiret, et quand je dis incursion, cela fut si faible qu'à notre première halte, nous ne savions pas dans quel département nous étions. Alain eût l'idée de comptabiliser les immatriculations, mais même là, nous restions indécis. Sauf lorsqu'une voiture de la Sarthe passa. Ce n'est pas avec les 60 km inscrit sur mon compteur que nous étions aux abords du Mans.
Nous reprîmes ensuite la route glissante à souhait - toujours le même en tête - pour revenir en Seine et Marne et à fortiori, à Melun. A notre retour à la tombée de la nuit, la fête était finie. Il restait néanmoins quelques parts de galette et du cidre, et j'avoue que cela ne fut point de refus vu le froid régnant à l'extérieur. (Gilles)

14 Balade vers Villemaréchal, cinq personnes sur trois motos.
J'arrivai pile à 14h28 (je rappelle que le rendez-vous est à 14h00 pour un départ à 14h30), plein fait. Le temps de prendre un petit café, et ce fut alors qu'arrivèrent Philippe et sa fille, toujours en Ducati. Roulant en 888 jusqu'à ce qu'on la lui vole, il avoua être déçu par le manque de pêche de sa nouvelle machine. Je le comprends aisément, il ne doit être simple de tronquer 30% de cylindrée sans la moindre contrepartie.
Nous partîmes donc équipés de la tête aux pieds, le froid vif et sec nous octroyant une magnifique journée sous un ciel entièrement bleu, juste orné d'un astre solaire resplendissant. Cela a l'air d'une poésie de bas étage, d'ailleurs c'en est, mais comment décrire ce décor sans employer de gros lieux communs.
La veille, Isabelle eût quelques soucis avec sa Kawa, mais ce qui ne l'empêcha pas de se joindre à nous aujourd'hui, en étant ma passagère d'un jour. "Désolé Jean Mi, tu n'as qu'à avoir une moto confortable !"
Cette fois, nous avions un point de ch... D'arrivée, se diriger vers Villemaréchal par la 2ème technique d'il y a 10 ans : rouler au flaire.
Arrivés à Ury, Philippe nous quitta car sa fille se plaignait d'avoir froid aux mains. Aussi nous continuions à trois, toujours au petit bonheur la chance. Tout allait très bien jusqu'à Grez sur Loing, où nous eûmes les plus grandes difficultés à traverser le Loing, sans retomber sur la Nationale 7. Le sadique qui s'amusait à nous voir nous débattre était l'habitué de la semaine dernière. Enfin, il craqua (pas trop tôt) et nous montra comment sortir de cette impasse... Par un circuit touristique. Je ne l'ai toujours dénoncé, mais qu'il sache que cela n'a rien de drôle de jardiner par moins de 0°.
Aussi, le reste du parcours se fit sous la bienveillance du sadique, par Lorrez le Bocage, Villemaréchal, St Ange le Vieil, Voulx et Morêt sur Loing, jusqu'à St Mammès pour boire un chocolat chaud... Payé par le club.
Le retour se fit en longeant la Seine, et même là, les moyens furent multiples pour ne pas y parvenir. Heureusement, Jean-Mi joua pleinement son rôle "zut, j'ai dis son nom !" et nous empruntâmes une route jusqu'alors fermée à la circulation (bonjour l'entretien du revêtement) qui nous ramènera à Melun. Cependant à Héricy, j'aurais bien essayé de prendre un raccourci via un chemin de halage, mais notre ange gardien ne nous suivit pas. "Ce n'est pas amphibie un GSXF ?" (Gilles)

Février

11 : Sortie au trophée Coluche à Carole. 7 Personnes sur 6 motos
18 5ème journée Napoléonienne à Montereau. 1 personne.
24 : Repas Chili con carne.
Des recos BB et RN.

Mars

Le repas a été annulé
Encore des recos BB et RN.

Avril

14 : Repas Moules-frites : 15 participants.
22 : Randonnée verte : 28 participants, tous ravis de cette journée de TT dans la boue des chemins, rendus praticables par 2 jours de vrai beau temps.
29 : Balade à Paris pour visiter le musée des quat z'arts (Arts et Métiers) 4 personnes sur 3 motos.
Musée au demeurant très intéressant, visite de 3 heures, trop rapide au dire des participants.
Encore des recos BB et RN.

Mai

05->08 : Le Morbihan 4 personnes sur 3 motos.
A l'origine, nous devions nous diriger vers le Jura, décision prise par quatre d'entre nous, une semaine auparavant.
Cela peut surprendre, mais au regard de la carte météo pour le week-end du 8 mai prévoyant une pluie entrecoupée d'averses sur toute la moitié Est de la France, tandis qu'un grand soleil nous nargue côté Ouest, nous décidons la veille de changer radicalement notre destination en retournant la carte pour nous diriger vers un soleil plus propice à la pratique de la bronzette et des balades.
Au rendez-vous à 8h00 le samedi matin, nous ne sommes toujours que quatre, bien décidés à braver les coups de soleil et avaler les kilomètres de bitume fondant sous la canicule du mois de mai.
En fait de canicule, c'est un vent frais qui nous accompagne jusqu'au Mans, le paysage jusque là rencontré étant trop plat pour faire obstacle aux rafales glaciales. Puis, nous longeons l'autoroute jusqu'à Laval et aboutissons à Vannes pour nous arrêter dans son office du tourisme, afin de prendre quelques prospectus de la région et connaître les campings ouverts à cette époque de l'année, à des tarifs abordables.
Nous choisissons celui de Plougoumelen à l'Ouest de Vannes, noté ouvert le 1er avril. Sur place, force est le constater le poisson, le camping ouvrant ses portes à partir du 15 juin.
Devant notre embarras, des riverains, nous suggèrent deux campings, dont celui du Hallat étant à la ferme. La perspective de manger des produits sains et d'être réveiller au chant du coq nous séduit et nous nous y rendons en premier lieu. Le hasard fit bien les choses car à notre arrivée, le calme nous accueille dans un site verdoyant à souhait (normal pour un golfe) et pour la seconde fois du week-end, nous changeons radicalement d'avis, préférant le confort d'un bungalow (douches chaudes, lits douillets, toilettes, gazinière,...) à la rudesse de nos toiles de tentes et nos matelas mousse et ce, pour 140 F par personne durant trois nuits. Ajoutez à cela la gentillesse des propriétaires et vous aurez une vague idée de l'accueil qui nous est réservé.
Les courses faites (Chouchen, pommeau, Côtes de Bourg), nous entamons l'apéro et passons une bonne soirée ensemble, tandis qu'il recommence à faire très froid à l'extérieur. Nous ne cessons de nous féliciter d'avoir pris l'option bungalow.

Le dimanche, nous partons faire nos courses à Auray, très joli à visiter pour ses rues presque piétonnes et son petit port enclavé dans les terres. Nous y accédons par une venelle et un belvédère serpentant jusqu'au pied d'un pont du XIIème siècle, où est échoué un chalutier transformé en galerie d'art avec entrée libre. Sur le port, Pat trouve enfin une mini carte de la région, mais qui s'avère fort utile pour la suite de notre périple.
Nous repartons ensuite jusqu'à Locmariaquer, mais arrivons trop tardivement pour nous permettre de visiter la table des marchands. Après avoir acheté une carte Michelin très inutile car moins précise que la première, nous nous dirigeons vers la pointe à l'extrême sud du golfe où nous découvrons une plage parfaite pour le pique nique. Ce sera donc le ventre plein que nous allons à Quiberon et sa presqu'île, afin d'y visiter le port de plaisance où sont amarré de magnifiques bateaux dont je n'ose connaître le prix, ainsi que le catamaran Fuji color, impressionnant de loin par la longueur de son mat, et de près par la fluidité de ses formes. L'appellation "Formule 1 de la mer" lui va comme un gant. Que l'on soit expert ou non, on ne peut qu'être admiratif devant une telle prouesse technique.
Après une petite bière, nous nous rendons à Carnac, célèbre pour ces alignements de Menhirs. Etait-ce un message et si oui, à qui ? Si le mystère reste entier à ce jour, il n'en est pas de même de la beauté du site, dégradé par des grillages interdisant l'approche à moins de cinq mètres.
Le retour se fait par des petites routes, Nanou s'y collant. De toute ma vie de motard, jamais je n'aurais vu autant de voies sans issue. Quel dommage et que de demis tours avant de parvenir à l'entrée d'une crêperie d'Arradon, passant par Baden et Larmor Baden. Le repas se déroule dans une joyeuse ambiance et le retour se fait de nuit, évidemment. Par contre, chercher sa route parmi les culs de sac dans l'obscurité n'a absolument rien d'évident et sans le plafonnier du K1100LT, j'y voyais comme dans le trou du cul (de sac) d'un nègre.
Vous voudrez bien excuser votre narrateur de ce petit écart de langage mais merde !! Je comprends à présent qu'à son époque, le rallye de Bretagne passait pour être l'un des plus durs de la saison, d'autant que la moitié se parcourait de nuit.
Arrivés au bungalow et bien que chacun s'avoue fourbu, nous continuons à papoter jusqu'à tard.

Le lundi, tandis que nous préparons les motos, le propriétaire, bêche à l'épaule, vient taper la discussion et nous invite le soir à boire une bolée de cidre. Puis, nous partons visiter Vannes et ses remparts, après avoir fait quelques courses pour ce midi et le barbecue de ce soir (merci les filles), pour y découvrir une ville pleine de vie et très joliment fleurie. Sa basilique vaut à elle seule le détour, mais en franchissant le porche, je reçois une bénédiction venant d'un oiseau. Si quelqu'un comprend la signification d'un tel message, qu'il m'écrive, je lui répondrais.
Un petit café et on the road again pour aller sur la presqu'île de Rhuys, voir les ruines de Suscinio laissant augurer un château fort colossal, manger sur le bord de mer, marcher le long de la côte sauvage et faire une halte à Sarzeau pour boire une bière, car il fait chaud au mois de mai.
De retour comme prévu à 19h00 pour notre bolée de cidre qui se dédouble, ainsi qu'un calva de vingt ans et sans aucune agressivité, grâce à l'adjonction de pruneaux. Heureusement, le camping est juste à côté car nos oreilles commencent sérieusement à chauffer et il est grand temps pour nous de manger.
Pourtant, pour nous donner du cœur à l'ouvrage, nous en reprenons un petit (leur pommeau et mon chouchen) devant le barbecue. Le repas lui, se fait à l'intérieur car les nuits sont fraîches et la soirée se termine au tarot. C'est dur de se coucher, mais c'est dur de se lever aussi.

Si bien que le lendemain, le réveil se fait de plus en plus tardif, peut-être parce qu'il nous faut déjà songer au retour. Cependant, celui-ci se fera gentiment jusqu'à Rochefort en Terre, cité de caractère qui mériterait à plus d'un titre, de limiter sa circulation automobile. Effectivement, les rues étroites ne me semble praticables qu'à pied... ou à moto. C'est après quelques courses, pause photo et visite au travers de maisons du XII et XVIIème siècle que nous repartons en direction de l'autoroute, afin de rentrer suffisamment tôt pour récupérer un peu de sommeil.
En conclusion, le Morbihan et son golfe ne nous laissent que de bons souvenirs grâce à l'omniprésence du soleil tout au long de ces quatre jours.
(Gilles)
Une ancienne sortie dans le Golfe pour voir qu'ils ont eu de la chance... niveau temps
12 : repas - barbecue. 13 : BB à blanc.

Juin

Bouquet Briard